En effet, interrogé par 20 Minutes, le parrain défend son filleul avec tendresse. Et de formuler ce voeu « que ce grand genre littéraire puisse demeurer bien visible en librairie. Et pourquoi pas dans les gares ? Il pourrait y avoir d'ailleurs de la poésie de gare... »Évoquant l'humour présent dans les grands classiques, Hugo, Baudelaire, il évoque également Jacques Roubaud, que nous avions découvert dans nos colonnes avec Parc Sauvage. Et dans un éclat d'enthousiasme : « Et Boileau ! Les Satires ! C'est à pisser, pardonnez-moi. »
Alors rire et culture, compatible, alors que la polémique avait été déclenchée pour les Césars avec les Ch'tis de Dany Boon ? Denis n'a pas spécialement apprécié le film : « Ce qu'il manque aux “Ch'tis” ? Peut-être bien une once de poésie... » Mais pour ce qui est de la poésie, « menacée et indestructible », elle fait partie pleinement de la vie littéraire. Et « l'important, c'est de lire les grands poètes, de les faire connaître, de les publier encore, et surtout d'en préserver la mémoire. Parce que la poésie, c'est d'abord de la littérature. »
