Magazine Culture

L'actualité de l'archéologie Revue de presse 2009

Par Benoit De Sagazan

Février 2009

Dordogne
Saint-Rome à la lumière des vestiges antiques Sud-Ouest 1er mars 2009
CARSAC-AILLAC. Les archéologues mettent au jour la présence d'un domaine agricole datant de l'époque gallo-romaine et une nécropole plus récente. Une belle découverte
(...) « Nous sommes probablement ici en présence d'une propriété agricole suivant un schéma de construction typique, similaire à celui du Petit-Bersac, en Dordogne, et relativement commun sur le territoire de l'Hexagone, explique Alexandra Hanry, chargée d'études et d'opération à l'Inrap et responsable des fouilles de Carsac. Le site ne se trouve pas sur un ancien axe de passage et nous n'avons retrouvé aucune trace d'artisanat. Par contre, sur ces terrains alluviaux, la « pars urbana » (partie résidentielle) se trouvait sans doute à la place qu'occupe la maison de retraite actuelle, et la « pars rustica » (bâtiments agricoles) occupaient l'espace sur lequel nous sommes. » Les archéologues ont effet ici sorti de terre un mur de 14 mètres de long orienté nord-sud, sur lequel se présentent perpendiculairement plusieurs bâtiments, dont les assises et certains éléments structurels révèlent des états de conservation inégaux. La fin de cette campagne de fouilles a été arrêtée au vendredi 3 avril ; à cette date, le voile sera levé sur le bilan exact des découvertes faites à Carsac.

L'archéologie préventive rattrapée par les délais LE MONDE 21 février 2009
L'archéologie préventive va-t-elle faire les frais du plan de relance du gouvernement ? En cause, la loi "pour l'accélération des programmes de construction et d'investissement publics et privés", définitivement adoptée, mardi 17 février, qui fait l'objet de critiques dans la communauté archéologique et dans les rangs de l'opposition.
Décembre 2011 : à cette date, le siège parisien de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) devrait avoir été délocalisé à Reims (Champagne), pour combler l'un des "trous" ouverts par la réforme de la carte militaire. Environ cent trente agents sont concernés, dont une grande part pourraient quitter l'Institut, encore jeune. Dans un texte diffusé sur Internet, Yves Coppens, Christian Goudineau, John Scheid et Jean Guilaine, professeurs au Collège de France, expriment leur "incompréhension" et leur "réprobation" face à la décision du gouvernement. "Si les ministères de tutelle veulent délocaliser certains de leurs services ou établissements, qu'ils ne s'en prennent pas aux plus jeunes, aux plus fragiles, aux plus susceptibles d'être "cassés"", écrivent-ils.
Avant tous travaux de construction - logements, routes, voies ferrées, etc. - l'aménageur doit faire procéder, sur le site choisi, à un diagnostic archéologique suivi, si besoin, de fouilles en bonne et due forme. Ensuite, seulement, les travaux de construction peuvent commencer. La nouvelle loi dispose que les archéologues auront quatre mois pour engager les travaux nécessaires au diagnostic. Ensuite, dès l'obtention de l'autorisation de procéder aux fouilles, ils auront six mois pour engager celles-ci et douze mois de travail (prorogeables une fois) avant que le béton ne soit coulé. "Ces délais sont très contraignants, en particulier pour la réalisation des diagnostics, estime Patrick Bloche, député (PS) de Paris. Or s'ils ne sont pas respectés, les aménagements pourront avoir lieu et, de fait, le feu vert sera donné à la destruction de vestiges archéologiques." (...) "Cette histoire de délai est un coup d'épée dans l'eau", tempère pour sa part Yann Gaillard, sénateur (UMP) de l'Aube, peu suspect d'hostilité envers l'archéologie préventive. De fait, les décrets d'application du nouveau texte devront en rendre conformes les dispositions avec les sanctions pénales - jusqu'à 100 000 euros d'amende et sept ans d'emprisonnement - prévues en cas de destruction intentionnelle d'un site archéologique...

Finistère
A la recherche de la ville d'Ys Le Télégramme 17 février 2009
En mars prochain, l'association Nomadys va draguer les fonds sous-marins de la baie de Douarnanez. Avec pour objectif de «voir ce qu'il en est de la cité d'Ys», annonce un des explorateurs.
Et voilà. La légende de la ville d'Ys enfouie sous les eaux de la baie de Douarnenez, refait surface. Basée à Aix-en-Provence, l'association 1901 Nomadys, pilotée par «l'explorateur-écrivain» Dominique Jongbloed, prépare une nouvelle expédition d'archéologie et de recherche de trésors nommée «Atlantys». Et cette expédition, qui part à la recherche de la fabuleuse Atlantide, passe justement par la baie de Douarnenez. Le séjour à Douarnenez a été «décidé par l'association pour essayer tout le matériel de recherche sous-marine», expliquait hier Serge Sanchez de Nomadys. Et d'ajouter - pour pimenter un peu l'aventure et le mystère -, «nous allons en profiter pour voir si l'on trouve quelque chose au sujet de la cité d'Ys»...

Lot-et-Garonne
CASTELJALOUX Des apprentis archéologues Sud Ouest 17 Février 2009
Les latinistes des classes de 5e, 4e, et 3e du collège Sainte-Marie ont, parmi leurs projets pédagogiques, une initiation à l'archéologie. C'est dans ce cadre qu'ils se sont rendus à Pessac, au centre Cap'Archéo. Le but : découvrir la démarche scientifique des archéologues et anthropologues appliquée à l'étude des vestiges et civilisations du passé...

Eure - Seine maritime
L'archéologie pour tous Paris-Normandie 16 février 2009
PATRIMOINE.Actif depuis plus de trente ans, le Groupe archéologique du Val-de-Seine ouvre toujours ses portes aux bénévoles désireux de participer à ses chantiers de fouilles.
Fut un temps où la forêt de Brotonne n'existait pas. Hier presque, sur l'échelle de l'histoire humaine. Peuplée par les Gallo-Romains, la région bordant la Seine a été peu à peu désertée à partir du IIIe siècle, du fait des attaques barbares. La nature a ainsi repris ses droits sur les terres cultivées, avant que la forêt ne soit décrétée terrain de chasse par les seigneurs médiévaux et qu'elle ne devienne un précieux fournisseur de bois. Pas étonnant que depuis sa création en 1976, le Groupe archéologique du Val de Seine (GAVS) trouve encore de quoi assouvir ses désirs de découvertes sur ce territoire. Depuis plus de trois décennies, l'association, menée par des professionnels, ouvre ses portes aux bénévoles passionnés et désireux de contribuer à ses travaux. A condition, bien sûr, de témoigner d'un minimum de sérieux. Lettre de motivation et curriculum vitae demeurent de rigueur pour espérer participer à un chantier du GAVS. Le prochain se tiendra cet été, sur le site de la léproserie Saint- Thomas à Aizier, en bordure de la forêt de Brotonne...

Haut-Rhin
Saint-Hippolyte Un morceau de Lorraine au-dessus de la plaine DNA 15 février 2009
Le 19 février prochain, l'archéologue Jacky Koch présentera les résultats de la fouille archéologique préventive qui a révélé les fondations du château des ducs de Lorraine à Saint-Hippolyte.
Demain : un hôtel aménagé dans le cadre de la reconversion de l'institution Sainte-Marie. Hier : un château ducal d'importance stratégique non négligeable. Avant-hier : un prieuré fondé par un conseiller de Charlemagne. Tout cela au même endroit. L'an dernier, le Pair (Pôle d'Archéologie Interdépartemental Rhénan) s'est vu confier une opération de fouille archéologique préventive (*) sur le site de l'institution Sainte-Marie, qui prévoit d'aménager un hôtel à cet endroit...

Orne
Maison centrale : fin du diagnostic archéologique
Des mottes de terre ont poussé comme des champignons sur le terrain de la future Maison centrale, avant de disparaître après le passage des archéologues de l'Inrap. Des mottes de terre ont poussé comme des champignons sur le terrain de la future Maison centrale, avant de disparaître après le passage des archéologues de l'Inrap. Les explorations réalisées sur les 35 ha du site, à Condé-sur-Sarthe, ont mis à jour des traces de vie remontant à la fin de l'âge du bronze, 1 000 ans avant Jésus-Christ...

Marne
Archéologie : les trésors de Reims Les archéologues de l’Inrap réalisent actuellement deux grandes fouilles dans le coeur historique de Reims. Effectuées sur prescription de l’État, elles contribuent de façon décisive à la connaissance du passé de Reims, qui fut à l’époque gallo-romaine l’une des plus grandes villes de l’Empire romain, s’étendant sur plus de 600 hectares. La création du tramway, qui traversera Reims du nord au sud sur plus de 11 km, a été l’occasion pour les équipes de l’Inrap d’entreprendre des recherches sur plus de 2 hectares du coeur ancien de la ville. Les 16 mois de fouille ont permis d’exhumer des niveaux gaulois mais surtout l’urbanisme antique, paléochrétien et médiéval de Reims. Une trentaine d’archéologues sont intervenus sur plusieurs secteurs du tracé pour dégager des vestiges, souvent très bien conservés, à des profondeurs allant de 50 cm à 5 m...

Nord
WERVICQ SUD Sur les traces de la ville antique Nord Eclair 12 février 2009
Le lotissement attendu rue des Frères Saint-Léger, au bord de la Lys, est de nouveau retardé. Les archéologues vont poursuivre les fouilles engagées en 2007. Elles ont révélé les traces de civilisation appartenant à l'âge du fer.

Haut-Rhin
Saint-Louis Fouilles Prospecteur amateur : hors la loi ? L'Alsace, 1er février 2009
Gégé le plombier gaulois et les archéologues trouveront-ils un terrain d’entente? Photo Nadine Muller D’un côté, il y a les détectoristes amateurs ou prospecteurs. De l’autre, les archéologues amateurs et professionnels. La partie s’annonce difficile. Gérard Steyer, dit « Gégé le plombier gaulois », est remonté. « Ça fait plus de quatre ans que je suis prospecteur amateur. » Mais là, il craque Gégé : lui et les détecteurs en général sont affublés des termes comme délinquants ou pilleurs par les archéologues. Pourquoi ? Ces termes sont-ils justifiés ?
Environ 45 000 détectoristes Le nombre exact de prospecteurs amateurs, nul ne le connaît. Selon Grégory Compagnon, le président de l’association Happah (Halte au pillage du patrimoine archéologique et historique), ils seraient environ 45 000 en France « et tous dans l’illégalité ! », précise-t-il.Un détecteur de métaux s’acquiert facilement, sans avoir besoin d’une autorisation. Donc aucune traçabilité. Et il y a ceux qui respectent les consignes, à savoir qu’il est interdit d’utiliser cet appareil à des fins scientifiques lorsque l’on est amateur. Plus clairement, le prospecteur ne doit pas se munir de son appareil en se disant : « Allez, aujourd’hui, je vais chercher un trésor. » « Mais ils vont dire : nous faisons des recherches au hasard ! », s’insurge Grégory Compagnon, archéologue amateur fermement opposé à l’utilisation des détecteurs et donc aux pratiques des détectoristes amateurs...


Ain
Avant Belley, les fouilles de Saint-Jean-le-Vieux Le Progrès 1er février 2009
Lorsque le 13 octobre dernier, les ouvriers du chantier de la Semcoda, route des Ecassaz à Belley, sont tombés sur les vestiges des thermes romains de la cité, personne ne se doutait que les travaux prendraient du retard. ’est la loi qui en a décidé ainsi, celle du 17 janvier 2001 sur l’archéologie préventive. Et c’est l’Inrap, créé en 2002, qui est chargé de vérifier, avant chaque travail d’aménagement d’importance, sur prescription de l’État, si le terrain recèle des traces d’occupation humaine. Cela s’appelle le diagnostic archéologique. Il permet de détecter, caractériser et dater d’éventuels vestiges en sondant une partie de la surface du projet. Si aucune fouille n’est ensuite réalisée, le diagnostic constituera la seule source d’informations sur les vestiges archéologiques du site. De mars à juillet 2008, une parcelle de 5,5 ha a ainsi fait l’objet d’une campagne de sondages sur le territoire de Saint-Jean-le-Vieux. Les découvertes n’avaient rien à voir avec le site de Belley. Elles ont concerné les périodes du néolithique moyen (4 800 à 3 500 ans avant notre ère) et récent (3 500 à 2 500 ans avant notre ère) et gallo-romaine. Selon les archéologues de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), trois enclos fossoyés (néolithique moyen) ont été mis au jour. « Ils s’apparentent à des monuments funéraires mais ne sont associés à aucune tombe, ce qui impose la prudence. » Le bâtiment à absides (néolithique final) est un vaste bâtiment de 33 m de long et 10 m de large. Quant à la période gallo-romaine, « la perception des occupations est encore imparfaite » indique-t-on à l’Inrap. Il reste donc « bien des zones à éclaircir »...

Janvier 2009

Deux-Sèvres
Ils ont dû emprunter 290.000 € La Nouvelle République 31 janvier 2009
En voulant céder leur terrain à un promoteur, Marie-Claude Cournapeau et son mari ne s'attendaient certainement pas à devoir verser 290.000 euros. C'est pourtant la somme qui leur a été demandée dans le cadre du financement des opérations d'archéologie préventive de l'Inrap. Si le couple avait projeté de faire construire ici leur habitation principale ou encore des logements sociaux, il aurait été exonéré de ces frais. « Si on avait su, c'est ce qu'on aurait fait ! » souffle Marie-Claude, qui regrette de ne pas s'être assez informée...

Fouilles sauvées de justesse Libération 29 janvier 2009
Bataille rangée au Parlement autour des grands travaux, des délais impartis sur les chantiers et des fonds à allouer.
Là où roulent camions ou trains passaient aurochs, rhinos et hommes. Celtes des légions romaines, Mérovingiens, croisés, cette faune hante le Parlement en pleine discussion du plan de relance. Sur 120 amendements discutés, une vingtaine porte sur la recherche archéologique qui doit accompagner les chantiers du canal du Nord ou du TGV. Le choc est frontal, nombre d’élus n’y voyant que perte d’argent et de temps pour exhumer «deux gamelles d’un talus». La tension est telle que trois sénateurs ont lancé un cri d’alarme contre le danger d’une «remise en cause» de la recherche archéologique dans ces grands travaux.

Patrimoine : le PS proteste contre l'"attaque sans précédent" des mesures de protection AFP 28 janvier 2009
Le PS a protesté mercredi contre l'"agression sans précédent" de la droite au Parlement contre des dispositions "essentielles" qui assurent la protection et la mise en valeur du patrimoine.
Sylvie Robert, secrétaire nationale du PS à la Culture, estime dans un communiqué que "sous prétexte de meilleure efficacité des services en charge de l'archéologie préventive, le Sénat, avec l'accord du gouvernement, a réduit les délais des diagnostics et des fouilles", ce qui met à bas "le bon fonctionnement du service public de l'archéologie, pour le plus grand profit des intérêts privés".
Les députés et sénateurs ont entériné mercredi en commission mixte paritaire (CMP) le raccourcissement notable des délais pour les fouilles archéologiques préventives en cas de chantier, dans le cadre du deuxième volet du plan de relance de 26 milliards présenté par Nicolas Sarkozy en décembre.
Par ailleurs, affirme le PS, le Parlement a adopté un amendement qui "supprime le pouvoir d'avis conforme des ABF (architectes des bâtiments de France) sur les permis de construire et les autorisations de travaux, dans les zones de protection du patrimoine et des paysages".
Cette "déréglementation sauvage est une grave remise en cause de toute la politique de protection du patrimoine et des sites"....

Le Sénat raccourcit encore les délais des chantiers d'archéologie préventive Localtis.info 26 janvier 2009
Après l'Assemblée nationale, le Sénat a de nouveau raccourci les délais de programmation et de réalisation des chantiers d'archéologie. Il s'agit là de la troisième réduction de ces délais en moins de trois mois

Alpes maritimes
Grasse Des fouilles d'urgence menées d'ici peu sous la chapelle des évêques Nice-matin 27 janvier 2009
Les travaux d'aménagement d'une rampe d'accès handicapés dans la salle des appariteurs ont provoqué le déclenchement d'une campagne de fouilles d'urgence. Les archéologues devront décrypter l'histoire des murs.
Un sol pavé de briques, des murs de pierre très remaniés, de petites niches, et une étrange conduite d'évacuation en faïence. Un plafond voûté, percé d'un trou en forme de dôme qui donne dans le sol de la chapelle des évêques. Des portes voûtées..
Ce sont autant de vestiges médiévaux mis au jour la dernière quinzaine à la demande de l'architecte des Monuments historiques...

Bouches du Rhône
Ils remontent à la lumière les trésors engloutis en Méditerranée La Provence 24 janvier 2009
Berceau de la plongée subaquatique, la rade de Marseille a tout naturellement servi de terrain d'aventure aux premiers archéologues sous-marins. Une discipline balbutiante qui allait connaître un formidable coup d'accélérateur et une soudaine reconnaissance avec la fouille méthodique (et très médiatique) des deux épaves du Grand Congloué, par l'équipe du commandant Cousteau et celle de Fernand Benoit, entre 1952 et 1957.
(...) Quarante plus tard, le Drassm reste à la pointe de l'archéologie sous-marine, grâce notamment à son nouveau siège national inauguré cette semaine dans le quartier de l'Estaque, à Marseille. Un bâtiment qui accueille une trentaine de chercheurs mais également une bibliothèque de près de 10000 ouvrages et une photothèque réunissant pas moins de 90000 phototypes, sans oublier du matériel d'exploration sous-marine et des salles de traitement des objets remontés du fond.
Aujourd'hui dirigé par Michel l'Hour, le Drassm poursuit donc la mission qui lui a été assignée: fouiller, étudier, expertiser et préserver l'ensemble des vestiges sous-marins sous juridiction française, témoignages fragiles mais ô combien précieux de notre histoire maritime. Des épaves dont le Drassm rappelle d'ailleurs que leur contenu constitue des collections d'État inaliénables, c'est-à-dire interdites à la vente et dont la déclaration par ceux qui les découvrent est obligatoire.
Sollicités dans le monde entier pour leurs compétences, les chercheurs marseillais entendent inscrire de nouveaux titres à leur palmarès...

Bouches-du-Rhône
L'Estaque, nouvelle base mondiale de l'archéologie sous-marine La Provence 21 janvier 2009
Créé en 1966 par André Malraux, alors ministre de la Culture du Général de Gaulle, le Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm) s'apprête à vivre un tournant dans son histoire avec l'inauguration, demain à 15 heures, de son nouveau siège national par Christine Albanel, actuel ministre de la Culture. Dirigé par Michel l'Hour, le Drasm quitte donc ses locaux vétustes et inconfortables du fort Saint-Jean, dans le Vieux Port, pour prendre ses quartiers à l'Estaque, dans un bâtiment flambant neuf, beaucoup plus fonctionnel...

Pas-de-Calais
Boulogne Les trésors enfouis de la Libé La Semaine dans le Boulonnais 21 janvier 2009
Résultat des fouilles archéologiques du stade de la Libération
Deux nécropoles, une voie romaine, les fondations d'un bâtiment et des égouts de la même époque sous la pelouse du stade de la Libé, les archéologues ont fait de précieuses découvertes. Le rapport final vient d'être délivré

Gironde
Ciram authentifie les antiquitéss La Tribune 19 janvier 2001
L'implantation du Centre d'innovation et de recherche pour l'analyse et le marquage (Ciram) sur Cheminnov, le plateau de transfert de technologie de l'Ecole supérieure de chimie et de physique de Bordeaux (ENSCPB), va lui permettre de bénéficier de meilleures condi­tions techniques pour travailler. Créé début 2005, le Ciram s'est spécialisé dans la datation de matériaux anciens, l'authen­ti­fication et le marquage d'?uvres d'art et d'antiquités. Cette jeune entreprise innovante em­ploie quatre personnes, trois docteurs en physique appliquée à l'archéologie et un ingénieur et a réalisé 350.000 euros de chiffre d'affaires en 2008. Grâce à un appareil­lage performant, ils mettent au point de nouvelles techniques qui leur permettent, par exemple, de dater rapidement des objets, directement sur les chantiers de fouilles archéologiques.

Nord
Seclin Place De-Gaulle : sous la bâche, les traces d'un four à cloches La Voix du Nord 14 janvier 2009
Sous la bâche tendue sur une partie de la place du Général-De-Gaulle, la température avoisinait zéro degré mais n'empêchait pas les archéologues de poursuivre leurs travaux. Avec bonheur, puisqu'ils se trouvent, là, au cœur du chantier de la construction de la collégiale Saint-Piat, en présence des restes d'un four à cloches.

Puy-de-Dôme
Clermont-Ferrand Début des fouilles du Carré Jaude 2 Cyberbougnat 14 janvier 2009
Depuis quelques jours, les engins de terrassement ont investi le chantier du futur Carré Jaude 2. Ces fouilles d’archéologie préventive devraient durer 6 mois.

Ille-et-Vilaine
Rennes Une pirogue du IXe siècle s'ancre au musée Ouest-France 14 janvier 2009
Pour rentrer, la pirogue, dans son sarcophage en acier, est passée par une ouverture pompiers en hauteur. Pour rentrer, la pirogue, dans son sarcophage en acier, est passée par une ouverture pompiers en hauteur.
L'embarcation en bois dormait dans une rivière de Loire-Atlantique, à Drefféac. Elle est désormais sur son écrin au Musée de Bretagne où elle est rentrée par les airs.

Une nouvelle contrainte pour les chantiers d'archéologie préventive Localtis.info 12 janvier 2009
Au-delà de l'emploi et des entreprises, la crise aura fait au moins une autre victime : l'archéologie préventive. Le 21 octobre dernier, le Sénat adoptait en première lecture le projet de loi pour le logement et la lutte contre l'exclusion. Or les sénateurs y ont introduit un amendement qui complète l'article L.531-6 du Code du patrimoine en prévoyant que "si, dans les six mois qui suivent l'arrêté d'autorisation de fouilles sur des terrains destinés à la construction de logements sociaux, aucune opération de fouilles n'a été engagée, l'autorité administrative prononce le retrait de l'autorisation". L'objectif de cette disposition sans grand rapport avec l'intitulé du projet de loi est officiellement d'accélérer les opérations immobilières et d'urbanisme. Mais la mesure traduit aussi l'irritation croissante des élus face à la lenteur des chantiers d'archéologie préventive...

Relance : nouvelles mesures pour accélérer les travaux Les Echos 8 janvier 2008
Les députés ont entamé hier l'examen du plan de relance. Les délais des fouilles archéologiques vont être réduits. La mise en oeuvre de l'écoprêt à taux zéro sur les travaux va être avancée et il sera cumulable avec le crédit d'impôt développement durable.

Gironde
Robert Étienne est décédé Sud Ouest 6 janvier 2009
Son enseignement à Bordeaux 3 a marqué des générations d'étudiants en histoire romaine : Robert Étienne est mort dimanche à l'âge de 87 ans.
Né à Mérignac en 1921, Robert Étienne avait intégré Normale Sup en 1942 et obtenu l'agrégation d'histoire en 1946. Directeur de nombreuses missions archéologiques, en Libye, au Maroc, en Roumanie ou en Aquitaine, professeur d'histoire romaine depuis 1961, directeur, dans les années 70, de l'Institut d'histoire de Bordeaux 3, Robert Étienne a publié plusieurs ouvrages, dont « La vie quotidienne à Pompéi » (éd. Hachette) ou « Bordeaux Antique ».
Il avait rejoint l'Académie des Inscriptions et des Belles lettres en 1999 ; il était également membre de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux.
Lire sur le même sujet Robert Etienne, historien LE MONDE du 7 janvier 2007
Spécialiste du monde romain antique, l'historien Robert Etienne est mort à Bordeaux, le 4 janvier, à l'âge de 87 ans. Né à Mérignac (Gironde) le 18 janvier 1921, ce fils de sous-officier de cavalerie et d'une directrice d'école conserva sa vie durant les usages de son milieu d'origine. Il en assumait avec ostentation - et un certain panache - les codes.

Paris
Archéologie: le mystère de la statue sans tête Mediapart 3 janvier 2009
Le monde de l'art parisien est confronté à une possible affaire de faux archéologique, qui vient jeter une lumière crue sur la fiabilité des expertises menées au sein de grandes maisons de vente aux enchères.

Aveyron
Rodez. Les fouilles paralysent les chantiers urbains LaDepeche.fr 3 janvier 2009
Béteille, Bonal et bientôt foirail, les projets en ville freinés et grevés par l'archéologie.
Impatients s'abstenir. L'histoire, et le sous-sol de la ville de Rodez impliquent à chaque chantier d'ouvrir une opération d'archéologie préventive. Bien sûr, la loi, et la nécessité de préserver d'éventuelles découvertes l'imposent. Mais résultats des courses : certains travaux prennent du retard, ce qui ne réjouit pas les entreprises...


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