Magazine Humeur

Amis des animaux, alerte ! Barbarie à dénoncer - Guerre irrégulière

Publié le 03 mars 2009 par R-Sistons
Ce blog est ouvert à tous. Les articles non écrits par moi, sont choisis en fonction du contenu, non de la tendance politique de l'auteur.  Et le contenu de ce blog est anti guerres, anti communautarismes, anti libéralisme. Pour la Vérité, la Paix, la Justice (sociale, d'abord), l'indépendance nationale, le pluralisme, la laïcité, la protection de la nature, du vivant - et des animaux ! Contre l'Europe libérale anti-Nations et technocratique, contre l'Empire euro-atlantique et israélien, contre l'impérialisme. Les orientations sont claires.
Et si Europe il doit y avoir, qu'elle inclue la Russie et s'émancipe complètement de la dictature usraélienne militaro-financière !
Oui, plus que jamais : Liberté, égalité, fraternité. En actes ! 
 
Eva
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A relayer !  Barbarie absolue,
une de plus,
au nom du profit maximum !
La traite... des vaches !


La science avance, le respect recule

PAR DELA LE HUBLOT DE LA MACHINE A LAIT…

LETTRE OUVERTE A L'INRA

Vertes prairies de la campagne française, délicieux produits laitiers nés dans la plus pure tradition fermière, selon un contrat d'amour entre l'homme et l'animal choyé...

Une pratique répugnante et peu divulguée consiste à aménager une ouverture sur le flanc de l’animal, comme accès direct au rumen (panse), afin de contrôler le synchronisme énergie-protéine, la digestibilité de différents aliments, notamment pour combattre l’acidose lente qui a des effets défavorables sur la valorisation de la ration. L’objectif est la performance laitière la plus efficace. Dans la foulée méritante du Grenelle, on nous dira peut-être que cela participe à la réduction du méthane éructé et qui contribue au réchauffement de la planète.

http://www.youtube.com/watch?v=Yc0wmyyguzw&hl=fr
http://www.youtube.com/watch?v=OtV3i80ZOfE&hl=fr

Cette expérience ignoble et déjà standardisée est en France conduite par l’INRA  (Institut National de la Recherche Agronomique) et exploitée sur le site de Theix, près de Clermont-Ferrand.

http://sillon38.com/blog/2007/10/31/percer-les-secrets-de-la-rumination

Autres témoignages de cette technique de la vache fistulée, paraît-il « ancienne, utile, banale et indolore » :

http://www.flickr.com/search/?q=fistulated%20cow&w=all

http://www.youtube.com/view_play_list?gl=FR&hl=fr&p=867E108BC96E3EC6

Pour l'animal-machine poussé à son paroxysme d'esclavage, on peut dire merci à Descartes et à l’aveuglement du siècle des Lumières ! C'est vraiment la traite des vaches ! Les peuples premiers n’ont connu ni religion dogmatique révélée, ni encyclopédistes, ni révolution agraire, mais ils sont en avance d’une belle longueur éthique…

Ce type de science sans conscience ne nous aide pas dans notre croisade contre certains signes de cruautés dans les traditions. Allez donc dénigrer le rituel de l'égorgement des moutons en terre d’islam ou la corrida et autres barbaries festives en Espagne quand on appartient à une société ainsi affranchie du viol animal pour de viles fins lucratives !

Atrocités d’hier et de demain, l’homme « civilisé » est d’une sauvagerie décomplexée. Il y a urgence à revoir la syntaxe.

Le Dr Josef Mengele est-il maintenant vétérinaire à l’INRA ?

Pour les animaux, tous les humains sont des nazis. Pour eux, c'est un éternel Treblinka...

Avez-vous lu Un éternel Treblinka ? Dans ce livre provocateur – que ceux qui ne se gênent pas des plus atroces expérimentations sur nos espèces compagnes considéreront comme scandaleux –  l’historien américain Charles Patterson s’intéresse au douloureux rapport entre l’homme et l’animal depuis la création du monde.

Vous êtes très nombreux à manifester votre indignation à l’égard de cette atrocité, à clamer votre juste réprobation à cette ignominie de la biotechnique au service du productivisme agricole forcené. Il me semble que, cette fois, l’homme proxénète du Vivant a vraiment outrepassé les limites de la décence et du supportable. Après la vache folle, rendue cannibale par des farines animales, voici donc la vache à la panse trouée d’un hublot. Les chercheurs collabos de la ploutocratie doivent se rendre compte que, cette fois-ci, ils ont vraiment poussé le bouchon spéciste un peu trop loin.

Manifestez nombreux votre réprobation, exigez l’application d’un minimum de normes bioéthiques dans l'exploitation anthropocentriste des animaux tombés à notre merci ! Organisez un boycott pugnace et durable de la filière laitière industrielle.

Je lance un appel pour la constitution d’un comité de veille à l’égard de la pratique déviante ici dénoncée.

J'attends vos réactions "humaines" !

Vous pouvez adresser, en toute politesse, vos critiques et vos doléances au laboratoire concerné de l’INRA :

urh@clermont.inra.fr

Et plus directement à l'équipe « Digestion Microbienne et Absorption » :

http://www.inra.fr/compact/nav/externe/fr/equipes/ecrans/1213_5

[email protected]

http://www.inra.fr/compact/nav/externe/fr/activites/ecrans/2170

[email protected]

En triste bonus, la misère des vaches laitières ;

http://www.reseaulibre.net/rage/vaches.html

Michel Tarrier


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Amis des animaux, alerte ! Barbarie à dénoncer - Guerre irrégulière

Nouvelle stratégie
de la guerre irrégulière


http://www.jovanovic.com/blog.htmhhhhhhhhhhh

http://www.egaliteetreconciliation.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=3262&Itemid=115

Lorsqu’un « empire colonial » n’a plus les moyens matériels, financiers et psychologiques de continuer son expansion territoriale et de prendre le risque de se désagréger sous les coups du phénomène « de sur-extension impériale» défini par Paul Kennedy, alors il se rétracte provisoirement et redéfinit ses objectifs politiques et géostratégiques militaires dans le monde. C’est ce qui s’est passé avec l’Empire romain, et c’est ce qui semble se passer avec l’empire Etatsunien avec la nouvelle administration Obama.

En panne de légitimité internationale, enfoncée dans le bourbier Irakien, la politique belliciste impériale de l’ex-administration Bush vilipendée par une opinion américaine internationale grandissante, l’Amérique d’Obama en proie à une grave crise économique et financière intérieure semble ne plus avoir les ressorts financiers et psychologiques de persister dans l’application militaire du « chaos contrôlé » ou « chaos constructif » en Irak et au Moyen orient. Marquant donc une pause stratégique, sans pour autant renier ses objectifs impérialistes et géoconstructivistes dans le monde, la nouvelle administration tente de redéfinir la notion de guerre, qui marque un glissement conceptuel de guerre préventive vers la notion de « guerre irrégulière ».

Le clin d’œil Obamien aux Musulmans, les déclarations conciliantes à l’égard de l’Iran et de la question palestinienne s’inscrivent dans le droit fil de cette nouvelle stratégie néodétentiste.

NOUVELLE STRATEGIE DE LA GUERRE IRREGULIERE

Une directive d’importance stratégique du Pentagone de 12 pages vient d’être signée par le vice-secrétaire à la Défense, Gordon England, qui déclare que « la guerre irrégulière est stratégiquement aussi importante que la guerre traditionnelle », et affirme la nécessité d’« améliorer les compétences (du Pentagone) en matière de guerre irrégulière ». Ainsi la notion de « guerre irrégulière » contre des insurgés et des terroristes, est mise au même plan que la « guerre conventionnelle » entre Etats.

La « nouvelle guerre » s’applique aux conflits qui recouvrent les activités de contre-terrorisme, de contre-insurrection, ainsi que les « opérations de stabilité » dans des « pays fragiles », désormais définies comme une « mission clé ». La directive préconise de « maintenir des capacités permettant au département de la Défense d’être aussi efficace en matière de guerre irrégulière qu’en matière de guerre conventionnelle » (1).

Parmi les missions assignées dans cette directive de 12 pages, Washington doit notamment s’efforcer de renforcer les capacités militaires des pays partenaires, soutenir les nations menacées par des adversaires « irréguliers » ou encore « créer un environnement stable et sûr dans les Etats fragiles » afin d’empêcher la formation de sanctuaires extrémistes.

Cette directive formalise un changement stratégique déjà largement amorcé sur le terrain bien avant l’inauguration du nouveau président Obama, suite à un inventaire militaro-logistique et à la lumière des leçons tirées depuis 2001 des conflits en Irak et en Afghanistan. « Cela codifie les rôles et les responsabilités », a commenté un porte-parole du Pentagone, Bryan Whitman.

Cette réorientation avait déjà été formulée à l’été 2008 dans un document officiel intitulé « Stratégie de la défense nationale », approuvé par le secrétaire à la Défense, Robert Gates. « A l’avenir, gagner la guerre irrégulière contre les mouvements extrémistes et violents sera l’objectif central des Etats-Unis », soulignaient les auteurs de ce rapport.

Dans la revue Affaires étrangères, datée de janvier/février, M. Gates défend cette nouvelle stratégie, désapprouvée par certains militaires qui s’inquiètent d’un déclin potentiel de la suprématie conventionnelle de l’armée américaine à l’heure de la montée en puissance militaire de pays comme la Chine ou la Russie. « Nous ne devons pas nous focaliser sur la préparation à de futurs conflits conventionnels au point de négliger de fournir toutes les capacités nécessaires pour gagner le type de guerre menée actuellement par les Etats-Unis », écrit-il, en recommandant d’y consacrer un budget suffisant.

Un rapport du commandement inter-forces américain sur les défis militaires des 25 prochaines années avertit également que les Etats-Unis devront sans doute faire face à un vaste spectre de conflits. « D’ici les années 2030, les forces armées américaines se retrouveront presque certainement engagées au combat, soit dans un conflit régulier ou dans une série de guerres de contre-insurrection », estime ce rapport, qui suggère de se tenir prêts à combattre sur les deux fronts.

« Les difficultés d’entraînement à des menaces de type conventionnel et nucléaire ne doivent pas mettre au second plan la nécessaire préparation pour mener une guerre irrégulière, comme cela s’est produit après la guerre du Vietnam », période pendant laquelle les Etats-Unis ont arrêté de se préparer à la contre-insurrection pour privilégier une approche traditionnelle, en pleine période de guerre froide.

THEORIE DU « COUNTER INSURGENCY » AU SERVICE DE LA PACIFICATION DES POPULATIONS LOCALES

La nouvelle stratégie militaire en Irak ainsi que l’impact psychologique de la fermeture du camp Guantanammo annoncent comme des spins médiatiques innovants, résultant d’un audit générale sur les erreurs multipliées par l’administration Bush dans la guerre en Irak, et elles sont destinées à calmer les ardeurs pacifistes de l’opinion politique internationales, ainsi qu’à amadouer l’opinion publique musulmane par une stratégie de séduction vis à vis de la population locale irakienne.

Après plusieurs années et quelques milliers de victimes, le climat est très différent. L’augmentation de la violence en Irak et en Afghanistan a entraîné une profonde remise en question de l’efficacité de la démarche tactique américaine. De plus, malgré un budget militaire d’une ampleur sans précédent, les troupes et l’équipement adaptés au combat terrestre ont fait défaut du fait des lourdes dépenses engagées dans de vastes systèmes très sophistiqués. Beaucoup ont estimé que le renversement réussi des régimes taliban et irakien avait créé un vide dans l’ordre public, vite rempli par des insurgés politiques et de violents criminels, et que les efforts pour attaquer les rebelles à l’aide d’une puissance de feu supérieure ne faisaient que renforcer l’opposition aux occupants. Le 10 janvier 2007, le président Bush annonçait une nouvelle stratégie militaire pour l’Irak appelée « the surge » (« la montée en puissance »).

Cette nouvelle stratégie n’impliquait pas seulement un accroissement des effectifs : il s’agissait surtout d’un profond changement en termes de stratégie et de tactique, fondé sur une approche centrée sur la population locale. La « nouvelle doctrine » du général Petraeus insistait par-dessus tout sur la protection des civils, qui devait primer sur les démonstrations de force – un revirement radical dans l’utilisation traditionnelle des forces américaines.

L’accent est désormais mis sur la sécurité locale et sur une approche qui part du terrain, plutôt que sur la technologie et la puissance de feu. Dans le guide des pratiques contre-insurrectionnelles (Counter-Insurgency Guidance) (2) qu’il a rendu public le 8 juillet dernier, le général Petraeus donne les instructions suivantes : « Mettez-vous au service de la population et assurez sa sécurité », « vivez au contact de la population locale », « promouvez la réconciliation », « marchez », « nouez des relations avec la population », « utilisez l’argent comme une arme », « responsabilisez vos subordonnés ».

LA DOCTRINE WINBERGER REVISITEE AU SERVICE DE LA NOUVELLE
HEGEMONIE AMERICAINE


Néanmoins il ne faut pas se laisser duper, car avec ce temps de « pose stratégique », les Etats-Unis entendent prendre de l’avance en ce qui concerne ce qu’on appelle communément les guerres « asymétriques » du futur, à supposer qu’elles ne soient pas déjà engagées comme celle d’Afghanistan où l’armée américaine, avec ses alliés, tente sans succès jusque-là de réduire une insurrection ou plus clairement une opposition armée. Ce qui n’est pas une guerre de type conventionnel. En possession d’une position hégémonique incontestée, les États-Unis ont mené quatre guerres inter-étatiques de types conventionnels majeures depuis l’effondrement de l’Union Soviétique, les deux guerres contre l’Irak (celle de 1991 et celle de 2003), celle contre la Serbie (1999) et celle contre l’État taliban (2001-2002). En outre, ils ont recouru à la force en Somalie (1992-1993), en Bosnie (1995) et menacé d’intervenir en Haïti (1996).
Contrairement à de nombreuses prophéties insistant sur l’existence d’interdépendances multiples conduisant à la disparition progressive des conflits armés classiques, la guerre conventionnelle est donc loin d’être morte. La redéfinition conceptuelle américaine de « Guerre irrégulière » n’est un épiphénomène conceptuel et pragmatique d’une « guerre impériale globale » étasunienne en panne de moyens financiers et de « ressort offensif » et de légitimité internationale. Ainsi, la théorie de l’équilibre de l’offensive et de la défensive est susceptible d’éclairer l’incitation des États-Unis à marquer une pose dans la stratégie « préemptive » te d’entamer une phase défensive de « guerre irrégulière ». l’efficacité d’une posture offensive américaine est largement critique et remise en cause par de l’élite politique américaine et la communauté internationale. En d’autres termes, les conditions « matérielles » a elles seules ne facilitent mais ne déterminent pas une attitude américaine offensive. D’autres facteurs plus subjectifs, comme l’opinion publique nationale et internationale, l’identification avec les pays européens et la confiance accordée dans la coopération contre le terrorisme jouent également un rôle. Tous les réalistes s’accordent cependant sur l’idée que la suprématie incite l’hegemon à multiplier ses revendications adressées à la communauté internationale.

Il semble que l’ hypothèse de la « guerre par inflation » étasunienne des revendications hégémoniques qui éclairait partiellement les confrontations armées dans l’après guerre-froide., semble aujourd’hui obsolète ou les forces américaines engagées dans le monde sur plusieurs fronts ne semble plus gérer leur situation stratégique d’hegemon. . L’image que les dirigeants américains ont de leur nation – chapel of the hill ou manifest destiny – détermine ainsi en grande partie la définition conceptuelle de « guerre juste », « guerre contre le terrorisme » et leur préférence pour des interventions extérieures ou leur rejet de celles-ci. D’autre part L’usage de la force est également inhibé par l’identité organisationnelle de l’armée américaine, plus attachée à l’ethos du combattant héroïque qu’au référentiel du soldat « polyvalent » assurant des missions de miliciens d’opération de maintien de l’ordre et pouvant assumer des tâches plus civiles lors des opérations du maintien de la paix. Enfin la réticence de l’armée à consentir des pertes lors des opérations militaires limite l’ardeur interventionniste des États-Unis. L’administration Obama anticipe sur de nouveaux foyers d’insurrections et entend les reclasser sous ce label de guerres insurrectionnelles ou guerres terroristes dans l’espoir de cimenter l’Alliance américaine qui est impliquée dans le conflit en Afghanistan.

La guerre en Tchétchénie, par exemple, semble maintenant être perçue aux États-Unis comme une offensive au moins partiellement terroriste, impliquant des supporters de Ben Laden dans un combat visant à renverser le pouvoir russe. Les conflits dans le monde islamique s’intensifient, depuis les Philippines et l’Indonésie jusqu’au Maghreb. De nouvelles guerres pourraient bien être en gestation dans toute cette immense zone. Cette constellation conflictuelle internationale s’ajuste mal avec la doctrine de la Domination à Tous les Niveaux (Full Spectrum Dominance), qui était la doctrine militaire officielle des États-Unis durant ces dernières années“ Cet objectif de force commune du futur, annonçaient-elles dans leur “Vision commune 2020” publiée en juin 2000, s’accomplira à travers la domination à tous les niveaux – la capacité des forces américaines, opérant unilatéralement ou en combinaison avec des partenaires et des services spéciaux multinationaux, à défaire n’importe quel adversaire et à contrôler n’importe quelle situation à travers une gamme complète d’opérations militaires. ”

Le maintien de la domination dépend du maintien de la supériorité dans le domaine de la technologie militaire, mais aussi de l’“ information ” militaire. Le modèle de la domination à tous les niveaux implique que les forces américaines soient capables de conduire des opérations promptes, durables et synchronisées dans tous les domaines – espace, mer, terre, air et information. Dans le même ordre, il convient de préciser la signification du programme de “ défense anti-missiles ”, qui est en réalité une opération d’invasion militaire de l’espace. Il est devenu de plus en plus évident que la raison pour laquelle les États-Unis ont répudié le traité ABM (anti-missile balistique) n’était pas de prévenir les attaques de missiles sur leur territoire, mais de faciliter le développement de la technologie militaire américaine dans l’espace, ce qui implique de nouvelles expérimentations de grande ampleur dans les techniques du laser, le perfectionnement du système de collecte d’informations basé sur l’espace, et la capacité de détruire les satellites “ ennemis ” qui pourraient être en train de récolter leurs propres renseignements.

L’application directe de telles doctrines dans le champ terrestre selon les thèses de Zbigniew Brzezinski, revient plus d’une fois à constater la domination de l’Eurasie comme première étape vers une domination globale. Lorsque Alexandre le Grand conquit les Perses, il apprit que leurs rois gardaient les amphores d’eau du Nil et du Danube comme des preuves de leur maîtrise du monde. Ken Coates est président de la Fondation Bertrand Russel (www.russfound.org) et rédacteur en chef du journal “ The Spokesman ”.

Les Etats unis d’Obama n’ayant plus les ressorts matériels et financiers d’appliquer la doctrine de domination totale, semble s’acheminer vers un remake de la doctrine Weinberger ( aussi connue sous le nom de doctrine Powell) (3) contre le terrorisme et les insurrections, reposant sur le principe de rationalisation des choix et des objectifs ainsi que d’une analyse préalable des coûts et de bénéfices des opérations (4).

LA MILICE COMME BRAS ARME DE LA NOUVELLE GUERRE IRREGULIERE GLOBALE

Si l’on s’applique à faire un raccourci historique de quelques siècles, alors on pourrait tirer un savant et audacieux parallèle entre la notion de guerre irrégulière et le processus de formation de milice armée chargée des opérations irrégulières et contre insurrectionnelles. Il convient de rappeler qu’historiquement la milice américaine, héritière des milices anti-indienne de la Nouvelle Angleterre et des milices britanniques de Cromwell, est une institution qui est née lors de la révolution Américaine au XVIII.siècle avec George Washington.

En effet , il convient de rappeler qu’après la Révolution américaine, une loi nationale sur la milice soulève d’énormes débats. En 1784, Georges Washington , Alexander Hamilton, le baron Friedrich Wilhelm von Steuben et Henry Knox préparent un plan pour améliorer l’efficacité de la milice du pays. Ils soutiennent que l’utilisation de la milice est sécuritaire et nécessaire et se justifie par la distance séparant les États-Unis des armées européennes et par la pauvreté des ressources de l’État, incapable de maintenir une armée permanente. Ainsi il semble aujourd’hui comme hier, et pour les mêmes raisons financières et matérielles de repli stratégiques, que les Etats-Unis se livrent à une redéfinition de la notion de guerre en réhabilitant l’institution d’une milice mondiale chargée de maintenir la « pax americana » et l’ordre dominant dans le monde entier, se livrant ainsi au jeu dangereux de pyromanes-pompiers.

Faut il rappeler qu’a ce jeu les États Unis ont une longue expérience milicienne de financement et de support de forces paramilitaires engagées en Amérique latine : Au Salvador avec Le groupe ORDEN( les « escadrons de la mort », officiellement aboli en octobre 1979); En 1954, des mercenaires entraînés par la CIA au Honduras et au Nicaragua renversent, avec l’aide de l’aviation américaine, le gouvernement de Arbenz. Dans les années 60, les Etats-Unis entraînent l’armée du Guatemala à la contre révolution; Au Nicaragua les américains apportent alors leur soutien financier et militaire aux contras basés aux Honduras et dénoncent les élections. Le même „topo milicien“ contre-insurrectionnel est aujoud'hui utilisé en Irak et en Afganistan, ou l'armée américaine sous-traite les sales besognes aux forces collaborationnistes autochtones irakiennes et afghanes. Neanmoins les Etats-Unis devront compter sur les risques des effets en retour (blowback) imprévus qui se réfèrent aux effets négatifs imprévus de l’engagement des Etats-Unis dans des guerres outre-mer.

Par exemple, l’entraînement par les Etats-Unis d’exilés cubains et de fanatiques islamiques afghans pour combattre le communisme a abouti à constituer des gangs de trafiquants de drogue hautement organisés, qui ont commencé par approvisionner les marchés des Etats-Unis et de l’Europe, pour passer ensuite à des activités terroristes, certains en venant même à attaquer des cibles aux Etats-Unis. Parfois, les alliés stratégiques des Etats-Unis et leurs protégés anticommunistes se sont retournés contre eux, dans plusieurs cas après avoir équipés et entraînés par la CIA.

Il semble que la milice etats-unienne va devoir compter sur l'adhésion des populations autochtones, pour légitimer ses opérations de „Nation building“. Hillary Clinton ne contredira pas sa collegue sortante Condoleeza Rice qui a récemment publié un article dans la revue Foreign Affairs. « En 2000, écrit-elle dans cet article, je me suis opposée à ce que les États-Unis et surtout l’armée américaine jouent un rôle dans le nation-building.

En 2008, il apparaît de façon totalement claire que nous allons nous occuper du nation-building pendant de longes années ». Rice est toujours d’avis que ce n’est pas le rôle de l’armée, mais insiste cependant sur le besoin d’apporter un « gage à la population » en Afghanistan, ce qui consiste, selon elle, à « faire face aux besoins essentiels de sécurité, de services, de maintien de l’ordre public et d’amélioration des conditions économiques ». Néanmoins force est de constater que propager le rêve américain a base de coca-cola, et de démocratie de marché chez les descendants du code Hammourabi et les adeptes de la charia ou vieux peuples indo-européens comme les Ossètes, sera plus difficile qu’empoisonner avec du whisky les crédules indiens sioux parqués dans les réserves.

Il est vrai que les Améridens d'hier insurgés contre la bannière étoilée et armés de flèches ne sont plus les indiens de Mesopotamie et d'Afghanistan armés cette fois-ci de stingers, et que la milice mondiale américaine subira aussurément des revers importants sur le terrain, car plus d'une fois, l'administration etats-unienne en dépit du repaltrage conceptuel de „guerre irrégulière“, n' a pas encore tiré les leçons de la guerre au Vietnam et les enseignements de la théorie des contextes. Plus d’une fois elle devra méditer sur l’expression de Mao Zedong du “guérillero dans la population, comme un poisson dans l’eau” qui devient clair et intelligible dans sa largeur et sa profondeur dans le cas Irakien ou Afghan. En effet, une guérilla conquérante greffée aujourd’hui sur un réseau terroriste de type religieux ( comme c’est le cas au Moyen-orient) est celle qui correspond à une réponse appropriée au contexte socio-politique et à l’environnement physique. En effet, la guerre et la guérilla sont des formes de communication dans laquelle sont immergées différentes parties prenantes. C’est une forme de relation orientée vers un certain but.

De Saigon à Managua en passant par Bagdad, qu'on se le dise,  on ne triomphe jamais d'une «nation armée» qui lutte sur son terrain contre l'occupant étranger..

(..)

http://www.egaliteetreconciliation.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=3262&Itemid=115

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Sélection de liens, à venir
(voir aussi précédent article, nouveaux liens ajoutés en fin de parution)
 

Vendredi 6 mars, à Paris
RASSEMBLEMENT POUR LES VICTIMES DES CRIMES D'ETAT EN COLOMBIE

Samedi 7 mars, à Paris
SOIREE SOLIDAIRE PEROU


CHRONIQUE D'UNE VICTOIRE CHAVISTE ANNONCEE  par Muriel Knezek


LA LECON DE DEMOCRATIE DU PRESIDENT HUGO CHAVEZ  par Salim Lamrani


OISE – DU TROC ENTRE LA PICARDIE ET LE VENEZUELA 


http://cbparis.free.fr/   http://cbparis.free.fr/



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