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Je, la mort et le rock'n roll

Publié le 04 mars 2009 par Lindt
Je, la mort et le rock'n roll
Comme vous le savez j'ai entrepris de me forger une véritable culture rock. Et j'ai commencé par l'ouvrage "Je, la mort et le rock'n roll : une histoire vraie à 85%" de Chuck Klosterman.

Voici la description du bouquin lue un peu partout sur le net : "Fasciné par les morts du rock, Chuck Klosterman, critique et auteur, jamais encore publié en France, est envoyé en reportage par Spin magazine à travers les États-Unis pour " découvrir pourquoi le meilleur choix de carrière qu'un musicien puisse faire est d'arrêter de respirer ". Cette quête absurde devient le prétexte à une introspection singulière, souvent drôle : Klosterman s'interroge sur sa peur panique de la mort, ses frayeurs hypocondriaques, ses échecs avec les femmes... S'ensuit un soliloque délirant où références à la culture pop font bon ménage avec la métaphysique du trentenaire."

Autant vous dire que je m'attendais à un road trip un peu morbide où on apprendrait plein de trucs hyper importants sur des artistes décédés : qui est mort étouffé dans son vomi (oui mais il était à qui ce vomi bordel ?), qui s'est fait écraser par le tour bus, qui a fait une crise cardiaque en pleine jouissance, qui a fait une overdose dans des toilettes dégueux, qui s'est coincé un Kit Kat Ball dans la gorge, qui a glissé sur une capote pour venir s'empaler sur un cintre, qui a joué à celui-qui-retient-sa-respiration-le-plus-longtemps et a gagné...

Ben en fait rien de tout ça, ou si peu. Quelques anecdotes (la salle de concert qui a flambé avec tout le monde à l'intérieur par exemple) mais au final lorsque le chroniqueur arrive sur place il ne reste plus rien ni personne (ben oui il s'y prend des années après, le bougre).

C'est bien un road trip, mais l'auteur nous parle plus de ses histoires de nanas (est-ce que je l'appelle ? oui mais si je l'appelle à cette heure-ci et qu' elle ne répond pas c'est qu'elle est sortie avec un homme, et je n'ai finalement pas envie de le savoir). Bon tu l'appelles oui ou merde ?
Remarque inutile
Le livre est truffé de "QUOI QU'IL EN SOIT" (en majuscule dans le texte) et d'énumérations avec des a), b), c).
Je vous avais prévenus, ces infos sont tout à fait inutiles.
Ma conclusion
Si vous vous attendez (comme moi) à des récits bien glauques, une énumération de morts toutes plus tragiques et ridicules les unes que les autres, passez votre chemin.
Cela étant la lecture reste très distrayante, c'est bien écrit (même que j'ai tout compris qu'est-ce qu'il y avait dedans le livre). Bref, un voyage quasi initiatique avec sa part de mystère à savourer presque comme une bonne saison de Six Feet Under où on ne peut s'empêcher de méditer sur sa propre fin (ouais c'est pas drôle, mais la mort c'est vachement rock'n roll).



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