Parce qu'elle "a grandi en Allemagne de l'Est", Angela Merkel "est susceptible d'avoir une compréhension beaucoup plus directe de comment les choses fonctionnent dans un système autocratique... Bien plus que les autres dirigeants occidentaux", a ainsi estimé, selon Le Monde, l'intellectuel, qui, contrairement aux principaux militants des droits de l'homme, n'est pas inquiété par la police et est laissé libre de s'exprimer - du moment que c'est dans la presse étrangère. C'est d'ailleurs à l'occasion de la visite de Mme Merkel, que, mardi, près d'un millier de militants des droits de l'homme, avocats et universitaires chinois ont choisi d'envoyer à l'agence Reuters une lettre ouverte au président Hu, l'enjoignant à libérer les prisonniers politiques, donner davantage de libertés aux médias, et à respecter les engagements pris par le Parti communiste chinois (PCC), de faire respecter les lois inscrites dans la Constitution.
Après une visite à Nankin, Angela Merkel s'est envolée, mercredi 29 août, pour le Japon où elle a rencontré le premier ministre, Shinzo Abe.