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La solitude des nombres premiers

Par A_girl_from_earth
La solitude des nombres premiers


LA SOLITUDE DES NOMBRES PREMIERS
        traduit de l'italien par Nathalie Bauer

Présentation de l'éditeur
"Les nombres premiers ne sont divisibles que par 1 et par eux-mêmes ; soupçonneux et solitaires, certains possèdent cependant un jumeau dont ils ne sont séparés que par un nombre pair. Mattia, jeune surdoué, passionné de mathématiques, en est persuadé : il compte parmi ces nombres, et Alice, dont il fait la connaissance au lycée, ne peut être que sa jumelle. Même passé douloureux, même solitude à la fois voulue et subie, même difficulté à réduire la distance qui les isole des autres. De l'adolescence à l'âge adulte, leurs existences ne cesseront de se croiser, de s'effleurer et de s'éloigner dans l'effort d'effacer les obstacles qui les séparent.
Paolo Giordano scrute avec une troublante précision les sentiments de ses personnages qui peinent à grandir et à trouver leur place dans la vie. Ces adolescents à la fois violents et fragiles, durs et tendres, brillants et désespérés continueront longtemps à nous hanter."


L'auteur
Paolo Giordano est né en 1982 à Turin. Il prépare actuellement un doctorat en physique théorique. La Solitude des nombres premiers, prix Strega 2008, est son premier roman. Il est traduit dans de nombreux pays.

"Un premier roman phénoménal, lauréat du prestigieux Prix Strega 2008 (équivalent du Goncourt), et vendu à plus d'un million d'exemplaires en Italie." Editions du Seuil
Je ne m'inquiète donc pas des retombées de mon commentaire La solitude des nombres premiers, et je m'inquiète d'autant moins que je n'ai aperçu pour l'instant que des critiques très positives de blogonautes littéraires sur ce roman.
Retroussage de manches - inspiration - expiration - extension des doigts - c'est parti!
Rien à redire sur le style sobre, agréable, on admire même cette aisance dans l'écriture chez un aussi jeune auteur (moi ça me fascine toujours!) ainsi que cette perception très juste des sentiments humains qu'il retranscrit de façon réaliste et qui pourrait laisser penser qu'il a vécu mille vies tragiques pour en avoir une compréhension et une analyse aussi fine...
... mais ce n'est tout simplement pas mon univers!
Des personnages principaux trop marginaux peut-être pour que je puisse m'identifier ou me sentir proche d'eux, j'avais l'impression d'être un satellite en orbite autour de leur monde.
Non, en fait je viens de comprendre (La solitude des nombres premiers), j'étais un autre nombre premier, et l'on était trois dans l'histoire, à se côtoyer, s'effleurer, se croiser, sans jamais vraiment pouvoir se retrouver...
Pour seuls qu'ils soient dans leur différence et leur passé lourd de conséquences psychologiques, nos protagonistes n'en sont pas ennuyeux pour autant cela dit, bien au contraire, ils ont même exercé sur moi une fascination inexpliquée, et c'est avec beaucoup d'intérêt que j'ai suivi leur évolution et leurs rapports à leur entourage, mais vers la fin, j'avais l'impression de flotter dans le néant, à la recherche d'un sens à toute cette histoire...
Peut-être pas de sens à chercher en réalité, ce roman s'intitule "La solitude des nombres premiers", l'auteur pose comme postulat de départ que Mattia et Alice, deux êtres de chair et de sang, sont comme ces nombres premiers, il le démontre à travers son histoire en remplaçant les chiffres et les équations par des mots, il ne manquait plus que l'apposition CQFD en fin de roman!
C'est une histoire aussi réaliste que la vie, l'auteur en aborde en plus un des thèmes les plus tragiques, celui de la solitude des êtres qui pourtant se ressemblent, il manquait peut-être pour moi la magie de la fiction.
A ce propos, j'étais particulièrement énervée vers la fin par rapport à la décision d'Alice - ATTENTION SPOILER (quand l'auteur nous fait croire à la réapparition de Michela et qu'Alice décide finalement de n'en rien dire à Mattia) raaaaaah! j'étais même limite en colère contre l'auteur! La solitude des nombres premiers - malheureusement la vie n'est pas toujours comme on aimerait qu'elle le soit...
Pas aussi enchantée que je l'avais espéré de cette lecture, mais pas mécontente d'avoir pu découvrir ce roman d'un jeune auteur italien.
Un grand merci donc à Suzanne de  La solitude des nombres premiers  et aux Editions du Seuil!
Entres autres commentaires plus enthousiastes que j'ai pu glaner sur le net pour l'instant: Yueyin, Hathaway.


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