De la haine dans les yeux alors que rugissent les roues gommées des caddies, que les insultes fusent, comme pour terrasser par avance le futur vaincu. On harangue même ses enfants, exhortant l'aîné à ne connaître nulle pitié, car voilà, il nous faut ce dernier yaourt liquide à boire qui vient de perdre pour encore quelques minutes 0,43 centime d'euros...On pourrait croire qu'au rayon livre l'atmosphère est plus calme... Ce n'est qu'apparences trompeuses et façade... Et pour vous en convaincre, nous vous offrons ce matin la chronique de Tête de gondole, de Christophe Rioux. Sortez les marque-pages, ça va saigner...
