Présentation de l'éditeur
Glisser dans la baignoire en changeant le rideau de douche, faire croire à un accident, confier le petit à une famille normale... Pour se délester de la pesanteur de
la vie, elle s'amuse à imaginer le suicide parfait. Mais le jour où le voisin entre dans sa vie, son regard sur le monde change. Dans un Cagliari écrasé de soleil, Milena Agus met en scène des
personnages hors normes, enfants en mal d'amour, adultes en quête d'un peu de douceur.
A la demande de Géraldine, j'écris donc quelques lignes sur cette petite nouvelle achetée samedi en même temps que le Magazine des livres n°15.
J'avais beaucoup apprécié Mal de pierres, et du coup, je me disais que lire une petite nouvelle pour me reposer ce ne
serait pas mal du tout.
Et bien je n'ai pas vraiment aimé : voilà pourquoi je disais chez Géraldine que je n'allais peut-être pas parler de ce livre.
C'est mignon, mais pour reprendre un terme qui est beaucoup utilisé chez les bloggeurs en ce moment, je reste sur un sentiment d'inachevé.
Pendant la nouvelle, j'ai pensé à Le liseur, de Schlink. J'ai aussi pensé au film de Ettoré Scola "Une journée
particulière". C'est pour l'aspect étrange, les relations de voisinage, la découverte mutuelle assez graduelle et diffuse. J'ai pensé, très brièvement au Grand Cahier, pour ce drôle
de personnage qu'est le fils du voisin.
Mais tout cela n'est peut-être venu à mon esprit que parce que je me documente beaucoup sur la shoah et la seconde guerre mondiale (Une journée particulière), parce que de là, j'ai le
sentiment de baigner dans une ambiance allemande, celle du secret et du silence (Le liseur)... que les personnages de ce livre me rappellent, pour leur physique (la mère) et leur
comportement (le fils de 2 ans) précisément la femme du roman de Schlink.
Seulement voilà, tout cela n'a rien à voir et je me dis que cette pauvre petite nouvelle mérite mieux, comme moment de lecture, qu'une période où je tente avec ferveur d'accumuler une somme
astronomique d'informations toutes issuées de domaines trop variés pour être reliées... Bon.
N'était-ce pas le moment ? Il me semble que le récit se perd, et cette-fois, de lui-même. L'écriture n'est pas claire, parfois trop évasive. Cela dit, vous ne perdrez pas beaucoup de temps, et je
gagnerai peut-être à lire vos avis !