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Le syndrome d''alcoolisation fœtal « sous-diagnostiqué »

Publié le 11 mars 2009 par Benjamin Tolman

enceinte

France - Une étude de l’Institut national de veille sanitaire (InVS) et de l’Inserm indique que le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) ne serait pas assez souvent diagnostiqué.

Avec cette étude, les chercheurs ont voulu repérer les nouveau-nés présentant des symptômes faciaux caractéristiques de la maladie et la façon dont leur mère s’était exposée à l’alcool durant la grossesse.
De février 2006 à février 2008, trente-quatre enfants des départements d’Alsace et du Rhône ont été inclus dans l’étude. Sur ces trente-quatre enfants, vingt-et-un ont été considérés souffrant de syndromes suspects ou confirmés. A neuf mois, douze d’entre eux étaient confirmés dans leur atteinte du syndrome.
L’étude s’appuie sur une baisse de vigilance de la part des autorités médicales dans la seconde année de vie de l’enfant pour parler de large sous-diagnostic. Les maternités se révèlent peu coopératives, parfois par "manque de temps", parfois parce que le sujet est jugé "trop sensible".
Le SAF est la conséquence d’une consommation d’alcool sérieuse de la mère pendant la grossesse (plus de six verres par jour). Les médecins le considèrent comme « l’effet le plus sévère sur l’enfant de la consommation maternelle d’alcool pendant la grossesse ».


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