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La crise : une opportunité pour développer son activité

Publié le 12 mars 2009 par Jeanpauldemacrisebienaimee
Avant-hier, l’Association pour le Droit à l’Initiative Economique (ADIE) a lancé le fonds de dotation pour l’entreprenariat populaire sous le parrainage de Muhammad Yunus, le père du micro-crédit et président d’honneur de l’association. Ce fond est destiné aux chômeurs ou toute autre personne qui souhaite créer son entreprise.
Muhammad Yunus analyse pour Challenges la situation actuelle comme étant la combinaison de plusieurs crises : financière, alimentaire, énergétique et environnementale. Cette période est une opportunité pour créer un nouveau modèle dans lequel le micro-crédit à son importance dans la création d’emplois par des personnes à titre individuel. Madame Nowak, présidente de l’ADIE , explique dans le Monde : « N'attendons pas pour passer à la vitesse supérieure. Le microcrédit est une réponse à la crise qui peut régénérer l'économie à la base tandis que le haut de la pyramide (grandes entreprises et PME) s'effrite. Il crée les emplois les moins chers du marché, des emplois de services non délocalisables, le nouveau tissu entrepreneurial dont le pays a besoin."



Autre solution mise en place par l'Etat début 2009 pour faciliter la création d’emplois : le statut d’auto-entrepreneur. Destiné à des personnes travaillant en indépendant, ce régime a deux avantages principaux par rapport celui de l’entreprise traditionnelle de type SARL : la facilité de création et la non-imposition si l’auto-entrepreneur ne réalise pas de chiffre d’affaire.
Ces deux initiatives en cette période de licenciements et de chômage démontrent que les banques n'ont pas l'exclusivité des prêts et que des solutions concurrents se mettent en place (voir le message sur le développement des acteurs non bancaires). Cependant, un problème d'image pourra à terme se poser pour nos institutions bancaires traditionnelles: car si les banques financent l'économie en se concentrant sur des grandes entreprises, perçues comme moins risquées car elles ont une couverture financière plus large, n'oublions pas que 90% des entreprises françaises sont des TPE. Refusez de financer les TPE, n'est-ce pas jouer contre le développement de l'économie d'un pays?
Marie

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