Ces fameux netbooks, qui envahissent notre existence... On estime qu'il s'en est vendu 500.000 exemplaires en 2008 en France et ils représenteraient plus de 10 % des ventes d'ordinateurs portables. Au cours d'une rencontre, les lectures de dema@in réunissaient Philippe Brun, responsable marketing de la gamme mobilité Orange, Patrick Ferra, directeur de GDium, Lionel Laské, président de OLPC France et Emmanuel Vian, écrivain et journaliste travaillant à Okapi et Je Bouquine.
Avec eux nous avons eu l'occasion d'évoquer les divers usages possibles des netbooks, mais également les projets que chacun tente d'organiser autour de ces machines.
Si l'organisation OLPC n'a plus besoin d'être présentée, il faut saluer encore son initiative en faveur de l'éducation et de l'accès pour les enfants de pays émergents, à une technologie qui permet tout à la fois la communication, l'apprentissage et le jeu. « En Mongolie, le XO (NdR : l'ordinateur OLPC) était utilisé dans les yourtes par les jeunes pour communiquer, lorsque les températures sont trop froides au-dehors », explique M. Laské.
De son côté, GDium, « accélérateur de savoir », a misé sur une clef USB qui propose tout un environnement pédagogique et éducatif. La clef contient un système d'exploitation qui permet de retrouver son environnement où que l'on aille, et de donner la possibilité d'un usage permanent. Emmanuel Viau - de Bayard -, qui se présentait comme un utilisateur lambda de « cette nouvelle machine à écrire portative » et Patrick Ferra collaborent d'ailleurs ensemble à la création d'un projet qui fera fusionner les contenus de l'éditeur avec le process de GDium. Mais les deux hommes ne se sont pas montrés très bavards sur ce point.
Pour Orange, ces outils sont avant tout des instruments qui s'inscrivent dans une volonté d'offrir la mobilité et l'accès au net pour tous. Inutile d'envisager que demain on proposera des jeux vidéo dernier cri pour ces machines, mais l'opérateur réfléchit à l'introduction de contenus particuliers, tout autant qu'il vise à l'amélioration de ses services de connexion.
Ainsi, l'avenir des netbooks semble bien dépend, ont-ils conclu de ce que les éditeurs proposeront à l'avenir : les solutions open source ou basées sur des contenus libres de droit peuvent apporter un élément de réponse, mais il est vrai que l'on se tourne, tant d'un point de vue pédagogique qu'éducatif vers ceux qui possèdent les livres et les savoirs, attendant d'eux qu'ils mettent des offres à disposition, pour que prospère plus encore ce marché...