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Lmm #10

Publié le 14 mars 2009 par Iti1801

Triste actualité oblige, encore un sujet d'actualité. La Minute Musicale est consacré à Alain BASHUNG qui nous a quitté aujourd'hui à l'âge de 61 ans, d'un cancer des poumons.

Je parlerai pas de sa vie, ni ne ferai de nécrologie, les journaux s'en chargeront bien mieux que moi. Juste de ma découverte du sieur. Bien modestement.

Alain BASHUNG, c'est un des premiers artistes majeurs dont j'ai eu connaissance, ou plutôt dont j'ai pris conscience grâce au TOP 50 sur Canal Plus (y'avait aussi Queen, et Benny B, par exemple, mais ça c'est une autre histoire...). Avec un clip mythique : Osez Joséphine[1]... j'irai pas jusqu'à dire que j'en rêve encore ni que les draps s'en souviennent, mais je me rappelle que cette demoiselle m'a fait connaître mes premiers émois de pervers, ou de – très – jeune homme (mais pourquoi diable n'en voit-on pas plus ?!!).


Alain Bashung - Osez Josephine

Forcément ça marque, et les paroles se sont imprimées dans mon cerveau sans que je m'en rende trop compte. Et elles le resteront ad vitam aeternam, ainsi que le clip...

Puis le temps passa, jusqu'à : Ma petite entreprise...


Encore une chanson qui pénétra facilement et inconsciemment les replis de mon cortex. D'autant plus facilement qu'elle serait une métaphore de son activité sexuelle paraît-il ? Allez savoir... Que de souvenirs... Qu'elle me semble déjà bien loin ma jeunese... et pourtant....

Mais c'est surtout avec ses Fantaisies militaires que j'ai véritablement découvert l'artiste (avec les premières chansons, et Vertiges de l'amour et tout et tout...). L'âge étant de la partie aussi, sûrement... Ah ce que j'ai pu l'écouter en boucle à l'été 2005, surtout La nuit je mens...


Ensuite, je l'ai écouté périodiquement – oui, bien souvent je fonctionne par phase : tantôt GAINSBOURG pendant plusieurs jours de suite, puis plus rien, puis Chet BAKER, puis rien de nouveau jusqu'à Bénabar, et ensuite La marche funèbre de CHOPIN ou le requiem de MOZART – ce qui agace bien souvent toute personne normalement constituée qui sature bien vite ; pas moi.

Enfin, il y eut l'ultime opus : Bleu pétrole. Je regrette de ne pas en avoir parlé auparavant, car il m'a littéralement scotché, et je l'ai écouté en boucle pratiquement de longues journées durant. Surtout à cause de Résidents de la république et sa sublime faute de français :

Un jour je courirai moins
Jusqu'au jour où je ne courirai plus.


Elle en a fait hérisser des cheveux. Pas les miens. La licence poétique excuse tout ! Et puis c'est tout !

Et aussi de sa version de Suzanne (originellement interprétée par Leonard COHEN et qui est tout aussi sublime). Envoûtante à souhait. Dont je ne me lasse pas.


Ce soir et pour bien d'autres encore, t'es entre SCHUMANN et STRAVINSKI, avec GAINSBOURG et pas mal d'autres encore. Ça doit être ça la belle vie, qui sait ?

Ciao l'artiste.

Notes

[1] je ne suis pas si vieux que ça pour avoir connu son premier grand succès : Gaby


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