iPhone contre lecteur d'ebooks : pourquoi choisir pour lire ?

Certaines conférences de l'espace Lectures de dem@ins relevaient plus de la vulgarisation que de l'échange de points de vue sur les thématiques abordées par les intervenants et l'animateur. En l'occurrence, inviter Loïc Roussel de Feedbooks, en compagnie de Michael Dahan de Bookeen et Stéphane Longeard d'Anuman peut paraître étrange, puisque ni Apple, ni même Orange n'avaient daigné se déplacer pour discuter de la problématique soulevée.
De fait, ce type de débat semble tronqué dès son commencement, et les intervenants ne s'y sont pas trompé : Loïc Roussel constate que sur Feedbooks, les 3/4 de l'audience proviennent des États-Unis et 7 millions de livres téléchargés, 5 millions le sont sur iPhone. De même Stéphan Longeard, qui va produire des contenus, suite à son rapprochement avec Médiaparticipation - groupe détenant Le Lombard, Dupuis, Dargaud, etc. - pour le téléphone d'Apple.
Soit, si l'on ajoute les iPod Touch, près de 1,5 million d'outils. Un sacré parc. Mais Anuman s'attaquera également à la Nintendo DS, comme en attestait le champ de consoles qui était présenté au Salon. Sur un parc de 100 millions de consoles vendues dans le monde, reste à trouver la proportion des parts française de la machine...
Nous sommes loin des 10.000 exemplaires vendus par Bookeen... Mais alors, pourquoi chercher cette dichotomie ? La conclusion s'imposera d'elle-même dans cette étrange conférence, où trois intervenants abondaient dans le même sens : il faut que les éditeurs prennent plus de risques, en numérisant plus de contenus.
Et que chacun fasse un effort sur le prix de vente, que ce soit desdits contenus ou des appareils dédiés - les liseuses. Quant aux supports, finalement, plus ils sont multiplieront, plus l'offre contraindra l'industrie à s'attaquer au problème.