En France, comme aux États-Unis, l'accord d'exploitation d'un livre sous droit numérisé se négocie entre 60 $ et 300 $ selon l'exemplaire, avions-nous dévoilé, à quoi s'ajoutera une rétribution pour l'auteur de 63 % selon les revenus publicitaires liés à la consultation de son ouvrage, comme nous le précisait le SNE. Pour un article ou un chapitre, on tablera également sur 15 $. Le projet accessible pour l'heure uniquement aux États-Unis débarquera donc prochainement en Australie où la firme a pris les devants plutôt que de se confronter à des procès comme cela a déjà eu lieu. Disposant des mêmes possibilités que pour les autres pays, l'Australie dispose de la date butoir du 5 mai pour faire connaître les décisions des auteurs et des éditeurs concernant la mise à disposition des oeuvres.
Le directeur de l'agence sur le droit d'auteur australien, Jim Alexander a fait savoir qu'il était pour l'heure impossible de déterminer sur les 13.000 membres de son organisme, combien bénéficieraient de cet atout. Si l'on ne parle pour le moment que de la mise à disposition des oeuvres australiennes via l'interface US, un porte-parole de Google Books a précisé qu'un projet similaire de numérisation aurait cours pour l'Australie précisément, et que les discussions étaient en cours avec les partenaires potentiels.
