
Cette décision, historique à Sciences Po Bordeaux qui s'est longtemps caractérisé par son autarcie, est assez significative de l'ampleur que prend le mouvement universitaire. Face à "l'autisme" du gouvernement, les étudiants et enseignants n'hésitent plus à radicaliser l'action pour faire entre leurs revendications.
Les étudiants espèrent par ailleurs, avec cette action, relancer une mobilisation de masse à l'IEP, ainsi que dynamiser la participation aux Assemblées générales.
Conciliante, la direction de Sciences Po a donc appelé les professeurs à ne pas maintenir leurs cours. En contrepartie, le comité de mobilisation a accepté de mettre en place un barrage filtrant pour les personnels administratifs et l'accès à la bibliothèque universitaire.