Le Salon du livre illustre la bonne santé du secteur de l'édition

Comme nous vous le disions ce matin, le livre va bien et le Salon du Livre de Paris est bien là pour le prouver. Si les chiffres de fréquentation définitifs ne sont pas encore connus. Le Salon ne ferme que ce soir. On peut déjà tabler sur un nombre de visiteurs bien au-dessus de celui de l'année dernière. On murmure déjà des chiffres comme 200 000 visiteurs soit 40 000 de plus que l'année dernière.
Une fréquentation en hausse due à un week-end faste à l'image de ce qu'a connu la Foire du Livre de Bruxelles. Durant le salon les conférences ont presque toutes fait salle pleine (voir même plus pour certaines). En ce qui concerne l'invité d'honneur le Mexique on annonce que déjà 20 000 ouvrages (en provenance de ou sur le Mexique) auraient été vendus.
Le patron du SNE (syndicat national de l'édition), Serge Eyrolles a déclaré : « Vous avez devant vous un président heureux et comblé ». Si la crise ne touche pas le livre (ou si peu) il explique que l'une des raisons est l'attachement au format papier : « Le livre reste une valeur refuge pour les Français, le papier a encore de l'avenir malgré la dynamique du numérique ».
Parmi les autres raisons on pourrait citer le travail formidable des libraires qui sont les premiers conseillers en matière de livres auprès des lecteurs et qui rendent le secteur dynamique avec de petits événements comme des rencontres et des dédicaces. Le prix unique du livre est aussi un facteur de stabilité. Enfin, il ne faut pas oublier la grande diversité de livres qui sont proposés. Dans le secteur de l'édition, il y a de tout et pour tous les goûts.
Ainsi, on voit que le grand nombre de parutions, souvent critiqué, n'est pas forcément une mauvaise chose. d'ailleurs les libraires font le plus gros de leur chiffre avec des titres dont ils ne vendront que peu d'exemplaires dans l'année. Les best-sellers ne représentant que 5 % du marché.