Un universitaire anglais affirme en effet avoir mis la main sur six ouvrages méconnus du dramaturge William Shakespeare, qui, s'ils s'avèrent être authentiques, pourraient faire de John Casson un véritable héros de la planète littéraire.
Après trois années d'études acharnées, à examiner ce que l'on sait de la vie de William, ses lettres et ses relations avec Sir Henry Nelvill, John se déclare sûr de son coup et publie un livre démontrant ses résultats, Enter Pursued by a Bear. « J'ai commencé par inspecter des oeuvres dont on doutait de la paternité », explique-t-il, et aujourd'hui, il estime avoir mis à jour au moins six oeuvres de la main de l'auteur.
Chercheur indépendant, il affirme que les six nouvelles pièces sont véritablement, certes, des morceaux de jeunesse, mais effectivement des livres qui n'avaient pas jusqu'à lors été attribués à Shakespeare. Ce dernier aurait en effet écrit sous couvert d'un pseudonyme, Phaeton, que l'on retrouve dans un sonnet qui serait alors le plus ancien texte existant.
Un autre monument aurait été créé près de 10 ans avant Henri IV. Les oeuvres en questions s'intitulent : Mucedorus, une première comédie, ainsi que Locrine et Arden of Faversham, deux tragédies. On ajoutera le sonnet signé Paheton, ainsi que deux textes Thomas of Woodstock et A Yorkshire Tragedy, qui étaient jusqu'à présent anonymes et seraient donc authentifiés comme écrits par l'auteur.
Certes, tout ce travail ne modifiera pas profondément l'approche que l'on peut avoir de Shakespeare et l'on considérera avec raison que cette annonce ressemble plutôt à des querelles d'universitaires. De même, ces textes n'apporteront pas un regard révolutionnaire sur l'homme ni des informations jusqu'à lors inconnues.
Après la découverte d'un tableau qui représenterait le dramaturge, récemment dévoilé au public, le mois de mars est définitivement une période shakespearienne.