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La pollinisation internationale, pas si facile qu'on le pense...

Publié le 04 septembre 2007 par Vanina Delobelle
Travailler à l'étranger n'est pas chose facile même si on le veut vraiment. Y arriver, c'est se battre quelque peu. En effet plusieurs raisons à cela :

Le visa
Obtenir un visa pour certains pays est un vrai parcours du combattant or sans visa, pas d'expatriation possible donc quelles sont les solutions :
  • Soit on va sur place et on essaie de trouver un job qui nous sponsorise et il est fort possible de revenir très vite et bredouille. Expérience aux US: mon ami est rentré au bout de 6 mois après avoir eu 2 visas de visite.
  • Soit on trouve une entreprise qui nous sponsorise et on part. C'est la configuration la plus favorable mais ce n'est pas non plus la plus facile car les entreprises sponsorisent de moins en moins.
  • Soit on demande son visa en France puis on attend de l'avoir et quand on l'a, on déménage tout et on cherche un job sur place. Expérience au Canada : mon ami a attendu 9 mois son visa. A tout vendu a Paris, est parti, a galéré 6 mois avec un job un peu bof avant d'avoir le job lui correspondant mais maintenant tout va bien pour lui.
  • S'inscrire à la loterie pour la Green Card. Je l'ai fait et bien ça fait 5 ans et j'ai toujours pas gagné…

Les offres d'emploi
Regardez les offres qui sont sur LinkedIn et vous comprendrez. Beaucoup précisent « local candidat. No relocation » et là tout est dit. Genre mon pot si t'es pas du coin même pas besoin d'y penser ! Pourquoi fermer autant de portes, juste pour ne pas payer ? Mais lui a t-on demandé au candidat s'il ne serait pas prêt à payer lui, si c'est le job de ses rêves ? Je pense que ces entreprises passent certainement à côté de certains talents.

Ce qu'il y a dans la tête de certains recruteurs
Vouloir aller à l'étranger ça paraît souvent suspect surtout pour l'Angleterre (je vous relate ce que m'a raconté un jour un recruteur). En effet, genre il va venir et dès qu'on lui proposera un job en France, il repartira. Ou encore il va venir et si jamais il ne se plait pas, il va repartir aussi vite. Tout ceci c'est peut-être le cas pour certaines personnes, mais il ne faudrait pas en faire une généralité ! Le problème c'est que beaucoup de recruteurs anglais se sont souvent trouvés dans ces situations et du coup ils se méfient un peu des Frenchy.

Les profils internationaux sont donc des spécimens spéciaux. Mais pourquoi continue-t-on à se battre et tous les jours certains veulent se lancer dans l'aventure internationale?
  • L'envie de nouveauté, de découvrir de nouveaux horizons, de visiter de nouvelles contrées et de côtoyer des gens différents.
  • L'envie de vivre une autre vie l'espace d'un instant. En effet on ne vit pas de façon identique d'un pays à l'autre. Les habitudes, les traditions y sont différentes et on en est vite empreints.
  • L'envie de mieux parler une langue.
  • L'envie d'avoir une meilleure qualité de vie.
  • L'envie d'avoir un meilleur niveau de vie car avec un salaire identique, on vit parfois mieux dans certains pays que dans d'autres.
  • Le goût du challenge.

Alors oui il faut s'accrocher et oui c'est plus dur de trouver un job à l'étranger mais non messieurs les recruteurs, nous ne partirons pas aussitôt que nous serons arrivés. La capacité d'adaptation et la flexibilité sont aussi des qualités des profils internationaux. Ne partez donc pas parce que vous n'avez pas trouvé le job qu'il vous faut en France mais partez parce que vous le voulez vraiment. Et dites vous que, comme tous, nous partons l'espace d'un moment mais nous sommes toujours heureux de revenir chez nous.

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