À PROPOS DU DOSSIER ASTÉRIX
Suite à l'audience du Tribunal des Prud'hommes du 16 mars dernier opposant Sylvie Uderzo à son père, votre site a rapporté les paroles de l'avocat Baratelli, conseil d'Albert Uderzo, qui s'est permis des propos mensongers à mon égard.
Lorsqu'il dit que « ... c'est après qu'Albert Uderzo a constaté que Bernard de Choisy avait abusé des biens sociaux de l'entreprise qu'il a souhaité arrêter les frais » (et que vous rapportez fidèlement, sans faire la balance), vous faites son jeu à 100 %.
Pourquoi ? Parce qu'un avocat, en audience, ou lorsqu'il est « sur les marches du Palais » peut dire ce qu'il veut, il ne sera jamais inquiété... C'est la loi. Donc, il en profite et poursuit son travail de déstabilisation en calomniant. Le travail des journalistes est de faire attention aux propos d'un conseil dans ce cadre-là. C'est un principe pervers dans certains cas, comme le nôtre, c'est certainement utile dans d'autres cas. (voir l'actualité en question)
Sans entrer plus loin dans l'affaire, l'abus de bien social, ne peut être commis par moi, simplement parce que je n'étais pas salarié de la société, mais prestataire extérieur et que les dépenses engagées par les Éditions l'ont été en accord, année après année, avec le gérant, Albert Uderzo lui-même. C'est donc un mensonge. Un de plus.
Le vrai prochain rendez-vous que craignent les conseils d'Uderzo c'est le 12 mai prochain où le Tribunal de Commerce de Paris analysera la demande de Sylvie Uderzo d'obtenir les documents de la vente à Hachette. Là on sera au fond de l'affaire et non pas dans les chiffons rouges agités par l'avocat pour faire oublier le fond du dossier.
Bernard de Choisy