«Si la tempête Klaus s'était étendue à tout le pays, nous serions encore dans le noir…»

Après tempête: Pierre Izard, président du syndicat départemental d'électricité de Haute-Garonne, dénonce le recul du service public.

Le 23 mars, le comité du syndicat départemental d'électricité de Haute-Garonne a permis aux élus de faire un bilan de la gestion de la tempête Klaus par France Télécom et ERDF. C'est ce que rapporte la Dépêche du Midi:

"Les représentants de ces deux institutions, Mireille Garcia pour France Telecom et Bernard Laubary pour ERDF ont bien tenté de calmer la fronde en listant par une succession de chiffres, graphiques et statistiques leurs interventions respectives durant le week end des 24 et 25 janvier et les jours suivants, Pierre Izard n'entendait pas en rester au bilan. Relayé par plusieurs élus attestant de difficultés et carences sur le terrain, et au nom des usagers de Haute-Garonne il posa la question: ERDF et France Telecom ont-ils prévu d'augmenter l'enfouissement des lignes et de veiller à un meilleur entretien de l'aérien ? En clair quels enseignements tirent-ils de cette catastrophe et que prévoient-ils?
Pierre Izard s'est fait l'interprète des élus pour dénoncer le recul du service public. «Agences d'ERDF fermées, éloignement des agents du terrain ont contribué à un manque de communication» ajoute Jean Louis Puissegur le président des maires. France Telecom n'a pas été non plus à la fête. «De plus en plus de poteaux téléphoniques sont brinquebalants» accuse Pierre Izard qui enfonce le clou: «Si la tempête Klaus s'était étendue à tout le pays, nous serions encore dans le noir…»

Pierre Izard, président de Conseil général de Haute-Garonne, est vice-président de la FNCCR.

Dessin reproduit avec l'aimable autorisation de Martin Vidberg (cliquez ici pour consulter son blog: l'actu en patates).