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Elle s’appelait Sarah

Par Elgade

tatiana-de-rosnay

C’est l’histoire d’une jeune journaliste américaine qui doit faire un article pour la commémoration de la rafle du Vèl d’Hiv du 16 juillet 1942. Elle fait des recherches ne connaissant que très mal l’Histoire de la France.

Et tout au long du livre, elle découvre l’horreur de cette guerre. Le livre est facile à lire. Heureusement car les évènements sont insoutenables.

Tatiana relate des faits historiques réels, basés sur une histoire inventée. Mais l’histoire de Sarah a été vécue par des milliers d’enfants juifs.  Hélas !

Avec une justesse poignante, Tatiana de Rosnay décrit les conditions d’enfermement, les sentiments confus d’une enfant que la vie confronte trop jeune à la violence des adultes. Il est difficile de ne pas se passionner pour la quête de Sarah tant l’écriture de l’auteur suinte une farouche volonté de vivre.

Le fait que ce soit relaté par une américaine, jeune, apporte un nouveau regard sur ce qui s’est passé en France. Sur l’atroce réalité de la guerre et surtout sur les nombreux collaborateurs de cette guerre. Français.

Je n’aime pas les livres de guerre mais celui-là apporte de nouvelles interrogations. Tout au long de ses recherches, Julia Jarmond, la journaliste américaine, ne peut que remettre en cause sa propre façon de vivre. Ses découvertes ne lui permettent plus de vivre en paix.

Ce livre a obtenu le prix “Chronos 2008″, catégorie Lycéens, vingt ans et plus. C’est bien car je pense que plus on s’éloigne de cette guerre, plus les jeunes auront besoin de lire des témoignages qui leur permettront de ne jamais oublier l’atrocité de cette guerre où bon nombre de français ont participé à l’extermination des Juifs.


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