Film du mois de mars 2009

20 films seulement à revendiquer. Toujours un bon chiffre, mais en baisse par rapport aux trois précédents mois. La faute à un peu plus de travail, et la volonté de faire autre chose, parfois, que visionner des films. Pourtant, les occasions n’ont pas manqué, et j’ai tenu à profiter du Printemps du Cinéma. Néanmoins, le résultat n’est pas à la hauteur des espérances.

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Film Du Mois de mars 2009 : 2001, l’Odyssée de l’espace

Découvertes /(Re)découvertes :

Underworld : Evolution***, de Len Wiseman (blu-ray en VOST) : à partir du moment où on adhère à cet univers fait de bric et de broc, claustrophobique et terne, on apprécie ce volet qui complète très habilement le premier en restant fidèle à une charte visuelle plutôt agréable. Basses tonitruantes, très belle image.

Watchmen****, de Zack Snyder (ciné en VF) : adaptation inutile, mais film plutôt réussi, respectueux malgré une touche de pop un peu voyante. Du bon boulot, inattendu.

Underworld 3 : le Soulèvement des Lycans**, de Patrick Tatopoulos (ciné en VF) : belles images, mais un film raté, vain et bancal, qui n’apporte rien au diptyque malgré quelques personnages fascinants.

Mon nom est Personne****, de Tonino Valerii ( DVD en VA puis VF puis VI) : point d’orgue et chant du cygne d’un certain genre, film référentiel au possible, drôlissime en français et ponctué de nombreuses séquences culte. Une redécouverte nécessaire. Image correcte.

Et au milieu coule une rivière***, de Robert Redford (TV en VF) : très beau film servi par des comédiens en état de grâce. Beaucoup de poésie mais l’émotion semble délitée dans ces grands espaces. Et le message ne m’a pas convaincu.

Gran Torino****, de Clint Eastwood (ciné en VF) : simple et solide, troublant et magnifique.

le Mécano de la General ***, de Buster Keaton (DVD muet) : l’édition visionnée ne proposait pas la musique de Joe Hisaishi et c’est dommage car l’autre gâche un peu le visionnage d’un film ambitieux et sensible, manquant un peu de rythme entre des séquences de cascades hallucinantes.

Windtalkers***, de John Woo (TV en VF) : souvent impressionnant, un film qui sait marier l’action pure et les relations entre des personnages écrasés par la guerre. Une belle réussite, une bonne surprise.

le Syndicat du crime**, de John Woo (DVD en VF) : bien déçu par un film qui se cherche et hésite entre plusieurs genres. Chow Yun-Fat tire son épingle du jeu par une prestance inouïe. J’attends le 2.

la Journée de la jupe***, de Jean-Paul Lilienfeld (TV en VF) : diffusé sur Arte avant sa sortie en salles. Film fort, brutal et dérangeant, pas toujours subtil mais illuminé par une Adjani toujours aussi magistrale.

Unborn***, de David S. Goyer (ciné en VF) : malgré l’usage presque abusif de grosses ficelles éculées, le film surprend, terrorise et réussit son pari. Des séances comme celles-là, où la moitié de la salle se cache les yeux, j’en veux encore !

le Code a changé***, de Danièle Thompson (ciné en VF) : très agréable comédie de mœurs avec une inhabituelle construction temporelle. Parfois cynique et acerbe, jamais méchant ni condescendant.

l’Enquête***, de Tom Tykwer (ciné en VF) : film plus politique que tourné vers l’action, mais ponctué de quelques séquences haletantes. Très réussi.

les Trois Royaumes****, de John Woo (ciné en VF) : grande fresque à la durée raccourcie pour les Occidentaux. Malgré quelques lacunes dans la narration et la description, l’ampleur impressionne et les prouesses techniques comme physiques éblouissent.

Closer****, de Mike Nichols (DVD en VOST) : Natalie Portman est d’une beauté sidérale, portant ce film âpre et profond sur ses frêles mais sensuelles épaules. Plus percutant dans ses paroles que dans sa mise en scène (il s’agit de l’adaptation d’une pièce). Jolie partition, très belles images à la dominante rouge.

History of Violence***, de David Cronenberg (TV en VF) : interprètes au top, mise en scène précise, découpage habile. Mais la portée de ce film étrange aux séquences disproportionnées me semble obscure et je n’ai pas réussi à y adhérer.

Films revus :

Shining****, de Stanley Kubrick (blu-ray en VOST) : ce n’est pas le « meilleur film d’horreur du cinéma » mais ce formidable réalisateur a su créer une œuvre à l’ambiance sans égale, fondée sur des travellings impressionnants, des images choc et une bande son très bien choisie. Indispensable. Master propre, rendu correct.

Sacré Graal***, des Monty Python (TV en VOST) : série de gags où le nonsense est élevé au rang d’art majeur. Répliques hilarantes, séquences tordantes dans un ensemble pas toujours digeste.

Soyez sympa, rembobinez***, de Michel Gondry (Blu-ray en VOST) : j’ai moins ri qu’au cinéma, mais cette histoire simple et finalement plus émouvante qu’il n’y paraît parvient encore à forcer la sympathie. 3 films suédés tordants ou bluffants sont proposés en option. Image très cinéma.

2001, l’Odyssée de l’espace*****, de Stanley Kubrick (Blu-ray en VOST) : rien à faire. Le chef-d’œuvre absolu du VII^e Art. Malgré un traitement numérique de l’image, on se rapproche de l’expérience vécue en salle avec une copie 70 mm. Mais la technologie peut nettement mieux faire sur un support pareil.