Une bouée de sauvetage inespérée pour le groupe Borders

« Un souffle », ou de quoi respirer, c'est ainsi que le groupe Borders, que l'on annonçait comme au seuil de la mort a accueilli l'extension de prêt qui lui a été accordé, explique Ron Marshall, PDG de la chaîne de librairies.
En effet, alors que les semaines semblaient se succéder et rapprocher progressivement le groupe de sa fin imminente, voilà qu'une solution inattendue, émanant de Pershing Square Capital Management, serait arrivée.
Le Wall Street Journal précise que l'aide permettrait de combler les 42,5 millions de déficits, à un taux de tout de même 9,8 % - qui resterait nettement en dessous du marché - en l'échange de quoi Borders s'est engagé à conserver Paperchase, sa papeterie.
Les aventures de la chaîne ont été pour le moins tumultueuses ces derniers temps, avec des annonces de licenciements à répétition et des chutes de la valeur des actions qui n'en finissaient plus. En outre, et signe des temps, le libraire avait annoncé son intention d'arrêter la commercialisation de l'iLiad, trop cher et trop peu rentable, au profit d'un modèle plus économique.
Pour les éditeurs, voilà également une excellente nouvelle, puisque la perte d'un client et revendeur comme Borders n'aurait eu que de désastreuses conséquences sur le marché britannique, déjà un peu abattu.