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François Cheng

Par Florinette


François Cheng


Biographie :

Né le 30 août 1929 en Chine, dans la province de Shandong, non loin du yang Tsé et des brumez du Mont Lu, François Cheng est issu d'une famille de lettrés et d'universitaires — ses parents comptaient parmi les premiers étudiants boursiers envoyés aux États-Unis.

La guerre terminée, la Chine sombre peu après dans la guerre civile qui jeta la jeunesse dans le désarroi ou la révolte. Après un temps d'errements, il entre à l'Université de Nankin.

Début 1948, son père participe en tant que spécialiste des sciences de l'éducation à la fondation de l'UNESCO, grâce à laquelle il peut venir en France. Il se consacra à l'étude de la langue et de la littérature françaises. Il dut cependant traverser une assez longue période d'adaptation marquée par le dénuement et la solitude avant d'obtenir en 1960 un emploi stable au Centre de linguistique chinoise (devenu plus tard le Centre de recherches linguistiques sur l'Asie orientale à l'École des hautes études en sciences sociales).

Parallèlement à son travail, il s'est employé à traduire les grands poètes français en chinois et à rédiger sa thèse de doctorat. En 1969, il a été chargé d'un cours à l'Université de Paris VII. À partir de là, il mènera de front l'enseignement et une création personnelle. Il sera naturalisé français en 1971.

En 1974, il devient maître de conférences, puis professeur à l'Institut national des langues et civilisations orientales, tandis que ses travaux se composent de traductions des poètes français en chinois et des poètes chinois en français, d'essais sur la pensée et l'esthétique chinoises, de monographies consacrées à l'art chinois, de recueils de poésies, de romans et d'un album de ses propres calligraphies.

Il se verra attribuer le prix André Malraux pour Shitao, la saveur du monde, dans le domaine du livre d'art. Le prix Roger Caillois pour ses essais et son recueil de poèmes Double chant, le prix Femina pour son roman Le Dit de Tianyi et le Grand Prix de la Francophonie pour l'ensemble de son œuvre.

Le 13 juin 2002, il est le premier Asiatique élu membre de l'Académie française.

Il a été promu Officier de la Légion d'honneur le 1er janvier 2009.


Bibliographie : (Liste non exhaustive)

Romans

* 1998 - Le dit de Tianyi, (Éditions Albin Michel),
* 2002 - L’éternité n’est pas de trop, (Éditions Albin
   Michel)

Poésies

* 1989 - De l’arbre et du rocher, (Éditions Fata
   Morgana),
* 1993 - Saisons à vie, (Éditions Encre marine),
* 1997 - 36 poèmes d'amour, (Éditions Unes),
* 1998 - Double chant, (Éditions Encre marine),
* 1999 - Cantos toscans, (Éditions Unes),
* 2000 - Quand les pierres font signe, (Éditions Voix
   d’encre),
* 2001 - Qui dira notre nuit, (Éditions Arfuyen),
* 2003 - Le long d’un amour, (Éditions Arfuyen),
* 2004 - Le livre du vide médian, (Éditions Albin Michel),
* 2005 - À L’orient de tout, (Éditions Gallimard)


Essais et traductions

* 1977 - L'écriture poétique chinoise, (Éditions du Seuil),
* 1979 - Vide et plein, le langage pictural chinois,
   (Éditions du Seuil),
* 1989 - Souffle-esprit, (Éditions du Seuil),
* 1990 - Entre source et nuage, (Éditions Albin Michel),
* 2004 - Le livre du Vide médian, (Éditions Albin
   Michel),
* 2008 - L’un vers l’autre, (Éditions Albin Michel),
* 2008 - Cinq méditations sur la beauté, (Éditions Albin
   Michel)




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