air
Oubli
porte fermée
Sur la terre inclinée
Un arbre tremble
Et seul
Un oiseau chanteSur le toit
Il n’y a plus de lumière
Que le soleilEt les signes que font tes doigts
miracle
Tête penchée
Cils recourbés
Bouche muette
Les lampes sont allumées
Il n’y a plus qu’un nom
Que l’on a oublié
La porte se serait ouverte
Et je n’oserais pas entrer
Tout ce qui se passe derrièreOn parle
Et je peux écouterMon sort était en jeu dans la pièce à côté
Pierre Reverdy, Les Ardoises du toit [1918], dans Les Épaves du ciel, Gallimard, 1924, p. 97 et p. 121.
contribution de Tristan Hordé
Pierre Reverdy dans Poezibao :
Note
bio-bibliographique,
dossier
Reverdy (bio et bibliographie et très nombreux extraits de l’œuvre)
la
future édition complète chez Flammarion,
notes
sur la poésie, 1,
extrait
1, extrait
2,
index
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