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Les ministres de l'Éducation (Xavier Darcos) et de l'Intérieur (Michèle Alliot-Marie) ont déjà commencé à envisager les mesures à prendre contre la violence dans les 120 lycées et collèges les plus touchés par ce fléau. Le Snes-FSU a réagi aux déclarations faites à ce propos par les ministres.
De manière générale, le syndicat insiste sur l'importance du personnel éducatif dont l'action serait selon plus efficace que des aménagements matériels ou la présence de policiers.
L'AFP relate les propos du principal syndicat dans l'enseignement secondaire : " porter une attention particulière à la configuration des clôtures et des portails est évidemment nécessaire. Mais il convient aussi de ne pas négliger le rôle indispensable que jouent les CPE et les surveillants ".
Concernant la vidéo surveillance, le syndicat a déclaré : " Des dispositifs de vidéo-surveillance sont sans doute utiles, et existent déjà dans bon nombre d'établissements scolaires. Mais ils ne sauraient se développer au détriment d'une présence humaine [...] Aujourd'hui ces dispositifs peuvent en effet servir à l'identification a posteriori des auteurs d'intrusion mais ils ne jouent aucun rôle dans la prévention ". Un point de vue que ne partagent pas complètement les ministres qui estiment qu'un tel système a une portée dissuasive.
Enfin, le syndicat fait part de son interrogation sur la " pertinence " de mettre les enseignants au même niveau que les policiers en cas d'agression. Et rappelle que " les personnels de l'Éducation nationale ne demandent pas que soient implantés des policiers ou gendarmes référents dans leurs établissements ". Et appelle le gouvernement à mener des actions pour lutter " réellement contre les exclusions et les ghettos ".
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