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Les Québécois de Karkwa donneront le «la» final

Publié le 05 avril 2009 par Gabnews

Stars chez eux, les Québécois de Karkwa pourraient aussi le devenir dans l'Hexagone. Avant leur concert qui conclura, ce soir, le festival Panoramas dimanche au Club Coatélan, entretien avec le chanteur, Louis-Jean Cormier.
Comment définiriez-vous votre style?
On parle de chanson alternative. Ou de rock atmosphérique. Certains trouvent qu'on flirte avec la pop, d'autres nous considèrent comme un groupe underground. On est contents de toucher à la fois aux deux publics.
Pourquoi chanter en français, fait assez rare quand on fait du rock?
C'est une nécessité plus qu'un choix, car on a un désir de profondeur poétique qu'on trouve davantage dans le français que l'anglais. Et aujourd'hui, même en français, on peut s'exporter un peu partout dans le monde du moment que c'est avec un bagage musical intéressant. On est ainsi déjà allés en Angleterre, en Espagne, au Liban, dans les pays scandinaves et aux États-Unis.
On vous compare souvent à Radiohead, Noir Désir. Ça vous agace?
On a la conviction de ne copier personne, mais on est fier d'entendre dire que notre style se rapproche de tels géants de la musique, qu'on admire et qu'on a beaucoup écoutés plus jeunes. Ce qui est marrant, c'est que les comparaisons varient d'un pays à l'autre. Les Anglo-Saxons nous rapprochent plutôt de Sigur Ros eux.
Vous connaissez un gros succès au Québec?
On a remporté un Juno, l'équivalent de votre Victoire de la Musique l'an dernier. Et on était de nouveau nominés cette année. On a aussi fait de grands festivals. Sans vouloir paraître prétentieux, disons qu'on fait sûrement partie des groupes influents du moment au Québec.
Vous avez collaboré avec une Morlaisienne célèbre, Brigitte Fontaine?
On rêvait d'avoir sa voix sur une de nos chansons du dernier album. Alors on lui a écrit. Un contact commun lui a fait écouter nos albums et elle nous a invités chez elle à Paris. On était très nerveux car on savait qu'elle est un peu imprévisible, mais ce fut une rencontre fabuleuse.
Comment appréhendez-vous le live d'aujourd'hui?
On a encore plus de plaisir en live qu'en studio. La scène est notre grande force. Et cette date morlaisienne sera particulière puisque c'est avec elle que s'achèvera notre première vraie tournée française.
Le telegramme.com Morlaix ville le 5 avril 2009

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