Magazine Cinéma

Olivier au ciné: Two Lovers

Par Hollywoodpq

Cette semaine votre dévoué Olivier vous parle du film Two Lovers mettant en vedette Joaquim Phoenix, Gwyneth Paltrow et Vinessa Shaw.

Lire la critique

TWO LOVERS
(USA/111MNS)
Réalisé par: James Gray
Avec: Joaquim Phoenix, Gwyneth Paltrow, Vinessa Shaw.

C’est avec simplicité et émotion que James Gray nous offre un magnifique drame romantique. A contre‐courant de ce qu’il nous avait préalablement offert dans le genre policier (The Yard, We Own the Night) mais déjà de façon brillante.

Ici, ni fusillade, ni trahison ; ni gentils ni méchants : seule Brooklyn subsiste comme toile de fond et, bien sûr, Joaquim Phoenix, dont c’est la troisième collaboration avec le réalisateur et qui, avec ce rôle (semble‐t‐il le dernier!), atteint certainement le sommet de son art.

Après une séparation douloureuse et une tentative de suicide, Leonard (Joaquim Phoenix) est de retour chez ses parents, à Brooklyn. Quelque peu renfermé et désintéressé quant à son avenir dans la compagnie familiale (un nettoyeur de quartier), Leonard n’en reste pas moins un jeune homme charmant et attachant qui n’attend qu’un motif valable pour se réveiller de sa léthargie. Il fait alors la connaissance de Michelle (Gwyneth Paltrow), son exubérante et mystérieuse voisine, dont il s’éprend très rapidement mais qui semble avoir elle aussi quelques blessures cachées. Il y a aussi la très attentionnée et non moins adorable Sandra (Vinessa Shaw), fille d’un homme d’affaires du quartier, ami des parents de Léonard.

Alors qu’une romance exotique avec Michelle semble inévitable mais en même temps sans issue, sa relation avec Sandra (au départ arrangée par les deux familles) gagne en profondeur. Leonard doit alors prendre une décision impossible au risque de retomber dans la noirceur qui l’avait pratiquement tué.

Du début à la fin de son film, James Gray nous distille une réflexion sur le thème de l’amour sans faille. Dès les premières notes de musique, on sait que l’on va assister à du cinéma de grande qualité. Tout est parfait. Reste maintenant à espérer que Joaquim Phoenix surmontera sa crise existentielle et que ce film ne sera pas, comme il l’a indiqué, le dernier de sa carrière. A suivre.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Hollywoodpq 343 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines