Ils étaient en 100 et 200 à occuper hier l'université Rennes 2, maintenant un blocage du personnel et du président dans les étages. Ce dernier, Marc Gontard, contacté par l'AFP explique : « La présidence a été attaquée par un groupe d'une centaine de personnes qui ont cassé des vitres », attendant d'être sorti de là...
Commencé en début d'après-midi, le mouvement était toujours en place sans que les forces de l'ordre n'aient débarqué à 18 h 30. Mais il faut y lire également la volonté toujours affirmée de ne pas laisser le mouvement s'étioler alors que le président de la CPU appelait hier à un retour en classes.
Pour les squatteurs de Rennes, calmement installés au rez-de-chaussée, une revendication principale : un trimestre blanc, avec validation pour tous des examens. « Je ne signerai pas de diplômes s'il n'y a pas eu de cours ni d'évaluation », a pour sa part annoncé Lionel Collet, président de la CPU.
L'université de lettres et sciences humaines vivait en outre une grande première, voire une audace « sans précédent » ajoutait le président, soutenu par Valérie Pécresse qui dans un communiqué faisait part ce matin d'une condamnation sans réserve à l'égard de cette action. Elle « souligne que cette situation intervient dans un contexte où les étudiants se sont prononcés largement en faveur de la reprise des cours ».
Nous attendons des informations de la situation en cette fin de matinée.