Gabriel Alexandre Gosselin
En 2002, le breakdancer Skywalker lançait, en collaboration avec le Café Graffiti, l’événement Call Out. «À l’époque, on voulait donner une chance aux danseurs montréalais de se rencontrer.» Une réunion mensuelle où tout breakdancer était libre de proposer à l’avance un combat de danse à un autre artiste de sa scène. Le Call Out a fait son chemin jusqu’en 2005, année durant laquelle l’événement s’est tenu pour la dernière fois.
Call Out plus professionnel, événement plus prometteur
On peut déjà souligner une évolution dans le concept, alors que le breakdance ne sera plus le seul style de danse performé au Call Out du 25 avril. Des artistes danseurs hip-hop et popping se livreront également combat sur les planches. Une démonstration progressive de danse house sera aussi à l’affiche.
«Who’s gonna be VS who?»
Les combats à l’affiche le 25 avril s’annoncent déjà prometteurs. Entre autres, Skywalker affrontera un de ses anciens apprentis, Rockit (ou Redmask), à qui il enseignait alors que l’élève était âgé de 9 ans. Skywalker est aujourd’hui âgé de 32 ans (25 ans pour Rockit) et admet avoir un adversaire redoutable qui l’attendra de pied ferme le 25 avril prochain.
Aussi, le breakdancer Sao nous arrivera de la ville de Québec pour se livrer à Tabou, un artiste Coréen en visite à Montréal pour un an. Le breakdance étant une pratique où la discrimination sexuelle n’a pas sa place, un combat mixte mettra face à face Luda, une des propriétaires de l’école de danse Urban Element, et Linx.
En tout, un peu moins d’une dizaine de combats de danse se dérouleront devant les yeux des spectateurs. Soyez-y et bonne soirée à tous!