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Littérature : Ces mots que la Science doit à la science-fiction

Publié le 08 avril 2009 par Actualitté
D'où vient tout le vocabulaire employé aujourd'hui par la NASA ? L'espace profond, la gravité zéro, ou encore le virus informatique, vous pensiez que la science les avait tirés d'un chapeau ?
Pour Jeff Prucher, lauréat du prix Hugo, il faut justement se tourner vers la science-fiction pour retrouver l'origine de ces termes. Ainsi, « gravité zéro » revient à Jack Binder, en 1938, que complétera Arthur C. Clarke avec l'expression « zéro-g » dans le livre de 1952, 2001 : Odyssée de l'espace.
À EE Doc Smith, on devrait l'expression espace profond, poursuit-il dans son énumération tout en rappelant que la NASA n'a pourtant pas tout repris des termes que les auteurs ont façonnés pour décrire leurs explorations vers de nouveaux espaces.
Car Doc Smith avait également inventé une sorte de combinaison sous pression en fourrure destinée aux sorties dans l'espace. Cette création n'aura pas reçu l'enthousiasme des ingénieurs, clairement.
Et alors à qui doit-on le virus informatique ? On penserait immédiatement à William Gibson, le père du cyber-espace et de l'aventure en contrées virtuelles. Mais selon Prucher, c'est vers Dave Gerrold qu'il faut se tourner : il serait le premier à avoir établi une analogie entre le virus biologique et son pendant numérique.
On risquera une hypothèse tout de même, en considérant que malgré leurs fulgurances lexicales, et la pertinence de l'imagination déployée, peut-être qu'aucun de ces auteurs qui nous ont fait traverser l'espace et le temps n'avait imaginé... que l'on piraterait un livre ?

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