Magazine Culture

A propos de Boris Vian

Par Geybuss


 Qui n'a pas eu sa "période Boris Vian". Je pense ne pas me tromper beaucoup en affirmant que toute personne aimant la lecture et ayant eu une époque un peu rebelle s'est retrouvée avec au moins un livre, voire plusieurs, de Boris Vian entre les mains.
Moi même, j'en ai lu un certain nombre lorsque j'étais au lycée. Rien de tel pour m'attirer que des titres comme "J'irai cracher sur vos tombes", "Les morts ont tous la même peau" pour attirer mon âme contestataire de lycéenne un peu paumée, qui cherchait à se démarquer et un échos à sa rébellion. C'était il y a 20 ans... Donc bien sûr, je ne garde qu'un souvenir vague de ses livres, qui figurent donc dans mon programme de "relecture  un jour quand j'aurais le temps".
Mais Boris Vian a assez marqué mon parcours de femme et de lectrice pour lui consacré un billet et lui tailler un petit portrait non exhaustif hélas !


Boris Vian naît en 1920. De santé cardiaque, il est néanmoins bon élève. Tellement brillant même qu'il obtient le baccalauréat latin grec à 15 ans, et un bac philosophie maths (tiens, le même que moi !) à 17 ans ! Un génie complet en somme... Il intègre l'Ecole Centrale à 19 ans et recontre Michèle Léglise lors d'une surprise partie. Leurs points communs artistiques sont flagrants, qu'il s'agisse de cinéma, de Jazz, de littérature. Ils se marient. Nous sommes en 1941 et Boris Vian commence à écrire cent sonnets.
Un an plus tard, le couple a un fils, et Boris est diplomé ingénieur de l'Ecole Centrale.
En 1944, Vian est logiquement très remué par l'assassinat de son père, dans des circonstances curieuses. Mais il continue à écrire. C'est en 1945 que Vian signe chez Gallimard pour Vercoquin et le plancton.Parallèlement, Boris Vian joue de la trompette Jazz dans un orchestre qui triomphe et il collabore avec le magazine Jazz Hot.

1946, c'est l'année où Vian écrit "L'Ecume des jours" (publié en 1947) et là vous vous dites, "Ah oui, ça y'est, ça me parle." C'est aussi "J'irais cracher sur vos tombes" publié sous le pseudonyme de Vernon Sullivan (ce roman sera suivi d'une plainte et d'une condamnation). A cette époque, Boris Vian fréquente Quene au et Jean Paul Sartre. Vian se consacre désormais uniquement aux arts multiples qu'il maîtrise si bien.
En 1948, naît sa fille pendant qu'il commence l'écriture de "L'herbe rouge". Il divorce d'avec Michèle en 1952 pour épouser Ursula Kübler en 1954. Entre temps, il est entré au collège de Pataphysique et a écrit "L'arrache coeur". Boris Vian se voit attribué le poste de directeur artistique chez Philips en 1955. Trois ans plus tard, il devient un plume du Canard Enchaîné.
En 1959, il devient acteur et tourne "Les liaisons dangereuses" de Vadim, passe directeur artistique chez Barclay... et décède le 23 juin durant la projection du film "J'irais cracher sur vos tombes". L'homme aux multiples talents est mort à, l'âge de 39 ans. Il a vécu vécu dans l'ombre et la discretion. Car son oeuvre ne devient un succès que 3 ans après son décès.
Comme le note Michel Rybalka qui publia sur lui un essai en 1969, le succès de Vian excède le cas de la littérature pour acquérir une dimension sociologique. Par son esprit de révolte, son refus de la morale, ses tribunes au vitriol, Boris Vian incarne à jamais l'esprit libre ayant fait fi des contraintes pour prôner la libération de l'esprit. D'où son succès énorme je pense auprès des lycéens.

On doit aussi à Boris Vian cette fameuse et sulfureuse chanson "Le déserteur".


Boris Vian - Le Déserteur -
Boris Vian naît en 1920. De santé cardiaque, il est néanmoins bon élève. Tellement brillant même qu'il obtient le baccalauréat latin grec à 15 ans, et un bac philosophie maths (tiens, le même que moi !) à 17 ans ! Un génie complet en somme... Il intègre l'Ecole Centrale à 19 ans et recontre Michèle Léglise lors d'une surprise partie. Leurs points communs artistiques sont flagrants, qu'il s'agisse de cinéma, de Jazz, de littérature. Ils se marient. Nous sommes en 1941 et Boris Vian commence à écrire cent sonnets.
Un an plus tard, le couple a un fils, et Boris est diplomé ingénieur de l'Ecole Centrale.
En 1944, Vian est logiquement très remué par l'assassinat de son père, dans des circonstances curieuses. Mais il continue à écrire. C'est en 1945 que Vian signe chez Gallimard pour Vercoquin et le plancton.Parallèlement, Boris Vian joue de la trompette Jazz dans un orchestre qui triomphe et il collabore avec le magazine Jazz Hot.


Retour à La Une de Logo Paperblog

LES COMMENTAIRES (1)

Par Darnaudet
posté le 27 mai à 11:53
Signaler un abus

Bonjour, je vous informe de la parution de mon roman SUR un inédit de Boris Vian annoncé en quatrième de couve des éditions du Scorpion en 1950 (Les Casseurs de Colombes). Mon roman qui est une enquête littéraire humoristique (mais plausible) s'intitule Bison Ravi et le Scorpion rouge (chez Mare Nostrum éditions) Cordialement F. Darnaudet

A propos de l’auteur


Geybuss 1558 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines