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Va-t-on vers une standardisation des produits ?

Publié le 09 septembre 2007 par Vanina Delobelle
Rediffusion du 07 novembre 2006


Il est loin le temps où on ne trouvait pas les produits auxquels on était habitués en voyageant. Il est loin le temps où seuls les produits locaux se trouvaient dans les étales. Aujourd'hui, il est désormais possible de retrouver les mêmes produits partout dans le monde.

En effet, avec les enseignes internationales et le système de franchise, on peut retrouver les mêmes enseignes partout dans le monde. Ainsi, les produits Danone! ou L'Oréal sont présents dans tous les pays, sous un autre nom, certes, ou encore avec un autre packaging, mais ça reste plus ou moins les mêmes produits.

Outre les marques, les enseignes sont aussi présentes dans plusieurs pays. Ainsi on peut retrouver Ikéa en Hongrie, en Arabie Saoudite, à Taïwan ou encore en Grèce par exemple, on ne risque pas d'être très dépaysé ! C'est le cas aussi pour Carrefour ou H&M;.

Finalement, partout où l'on bouge, nos références produits nous suivent également. Ainsi la standardisation des produits contribue à une certaine homogénéisation de la consommation. Le consommateur français est-ce cependant le même que le chinois ? Non certainement pas sinon pourquoi localiserions-nous, nous les marketeurs, les produits et pourquoi ferions des campagnes publicitaires culturelles ?

Cependant, à une plus large échelle, force est de constater que tous les produits se retrouvent un peu partout et que du coup le consommateur ne perd pas ses références. On dit que le consommateur est versatile, certes, mais je ne le pense pas si versatile que cela car lorsqu'on regarde les populations migrantes, on constate qu'elle se repère majoritairement à sa consommation « habituelle ». Ainsi, à travers les produits, le consommateur retrouve ses habitudes mais aussi sa « culture de consommation ». Le marketing culturel ne doit-il pas être vu plus comme une référence aux habitudes de consommation qu'à celle du pays d'origine ? En effet, un français peut avoir « l'habitude » de consommer du Ikéa (Suédois) ou un chinois du l'Oréal (français). Tout ceci ne sont bien sûr que des exemples.

Pour conclure cette réflexion, est-ce plus le distributeur conduit le consommateur vers la standardisation ou n'est-ce pas le consommateur qui y va par lui-même ?

A quoi ressemble le consommateur "jeune" européen?
Le marketing ethnique



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