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Ca sent la coupe

Par A_girl_from_earth
Ca sent la coupe


CA SENT LA COUPE
Autant j'avais été complètement enchantée, séduite, quasi coupdecoeurisée par Echecs amoureux et autres niaiseries du même auteur, Matthieu Simard, malgré un thème qui est loin d'être ma tasse de thé à la base (les niaiseries en amour), autant là mon pressentiment rapport au thème sous-jacent ici, le hockey, s'est fatidiquement vérifié: moins enthousiasmée donc (mais j'ai quand même dévoré le roman en un jour! Ca sent la coupe).
La saison de hockey commence, on est en octobre 2003, et notre narrateur, accro de ce sport comme la plupart de ses compatriotes, va, pendant 93 chapitres, soit un par match, tenir un journal, dans lequel, heureusement pour les moins accros, il parle moins de hockey que de sa vie avec sa blonde, ses chums et autres éléments du quotidien qui démontrent qu'il y a une vie après la télé et les matchs de hockey.
C'est le goufre culturel donc qui m'a quelque peu distancié de ce roman, car il est vrai que si ç'avait été du foot, je n'aurais certainement pas été plus emballée, mais au moins j'aurais pu suivre les références aux joueurs et commentateurs sportifs (genre, ça m'aurait intéressée de suivre ça... Ca sent la coupe)
Fermons la parenthèse sur ce détail qui ne pèse pas si lourd que ça dans ce roman puisque comme je le disais plus haut, il y est plus question d'histoires de coeur, de cul et d'amitié, que de hockey, et les deux thématiques tambouillées nous offrent un beau voyage culturel au sein des moeurs de la jeunesse québécoise (celle de la trentaine tout juste atteinte).
En fin observateur du comportement de ses contemporains, Matthieu Simard nous régale encore une fois de ses réflexions pertinentes, parfois caustiques, parfois tendres, sur les relations humaines, dans un style direct et spontané servi par une écriture imagée et pleine d'humour qui m'a mis la banane tout au long de ma lecture.
"Pauvre soeur. Ca n'a rien à voir avec nos parents, et tout à voir avec son besoin de se frotter à de la testostérone imbécile, pour ensuite pleurer parce que la testostérone est partie sans laisser son numéro d'ADN."
Ah! Et puis bien sûr, j'ai adoré retrouver ce parler québécois et toutes ces expressions typiques dont je suis une vraie adepte.
Egalement commenté par Karine :)


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