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Boris du Boullay

Publié le 12 avril 2009 par Artelineaartcontemporain

Ben si j’ai un tél …
Boris du Boullay

Boris du Boullay

et un 33 tours de Nana Mouskouri (mais bon ça n’a rien à voir).
à+
Boris

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Nous avons vu d’abord vu en 2005 les Saynètes dont Boris disait :

Leur esprit, c’est l’étiquetage quotidien de pensées anodines, c’est pouvoir filmer comme écrire, en toute liberté, comme on passe l’aspirateur.

Le problème, c’est qu’ il disait aussi :

Puisque le cinéma, dans son dispositif d’enregistrement, dans cet étrange rapport au réel rapporté n’est pas capable de révéler, de retranscrire, de dire quelque chose de cette Vie, incessamment (non)-décrite par Michel Henry, dont on a la perception intime et certaine, mais qui échappe à toute phénoménologie de la donation, peut-on en deuxième instance réduire ce cinéma à une dyade réel/imaginaire et s’amuser à voir comment ce réel diégétique se laisse contaminer par un imaginaire né du geste premier, du geste minime, du pas de côté, voire du geste d’enfance, où le corps marqué de ce geste et restitué dans le champ d’une projection — d’où percerait du hors-champ de ces saynètes (un hors champ qui ne serait pas hors cadre, mais au contraire plein cadre, perceptif tout en étant hors d’atteinte de la vue), en contrepoint de leur aspect raté, foireux, absurde, improvisé, navrant, banal, paresseux, inabouti, inutile, oiseux et stupide, percerait peut-être la déception, une déception marquée par l’essai burlesque de faire quand même, mais si loin de la vie, encore, si loin de la vie encore sous l’emprise de la déception, la vie déceptive — où le corps donc incarne, comme une empreinte, une vie réelle projetée, ambiguë dans sa manifestation.

Et quand on a voulu d’autres explications, on s’est d’abord arrachés les cheveux et puis on a cliqué  inlassablement ici, ne riez pas, vous verrez que vous ferez de même !

C’est tout Boris, ça !

“Quand je serai grand, je ferai spiderman au plafond”

reste encore une bonne présentation de l’artiste,  malgré que ce ne soit pas un travail (un résultat de son activité) très récent.

D’autres pistes ? Quelques titres des Saynètes, Cycle  “la vie de tous les jours”

Je bois du lait pour la santé  2,6 Mo
"Alors, ça boume ?"  2,9 Mo
je fais mon corps électrique  2,6 Mo
je me cache pour jouer de la trompette   1,8 Mo
je fais les gestes de l'enfance   2,4 Mo
je dis des noms de footballeurs   6,8 Mo
je range avec Isabelle  3,2 Mo
je joue de la trompette comme Armstrong  1 Mo
j'ai un différend avec mon copain Philippe  3,9 Mo
j'ai un différend avec mon copain Philippe 2 - 3 Mo
je me mouche  1,1 Mo
je me cure les pieds  1,5 Mo
je dis j'adore chier  1,6 Mo
je chante Mireille   2,9 Mo
je me non caresse  2,1 Mo
je suis un bon garçon  1,7 Mo
je suis flou   868 Ko
mon travail  3,5 Mo
mes chips préférées 2,3 Mo
je discute avec elle 3 Mo
(...)
et un peu de documentation :
http://www.lesfilmsminute.com/

http://www.etna-cinema.net/

Boris du Boullay a fait partie des auteurs invités en résidence d’écriture visuelle sur les territoire de Belledone et du Chambaran (2007/2008) par “Scènes obliques”, le Festival des Arpenteurs, en Isère bref, des personnes qui ont toute notre considération pour leur action, et nous avons vu ce film

Je suis descendu de la montagne à cheval à cheval

et nous avons écrit à Boris de revenir un peu à Nîmes, quand il pourrait, et faire quelque chose avec artelinea.

(à suivre dans un autre article sur une mini-résidence vidéo en mai 2009)

Posted in expositions Tagged: anodin, art contemporain, art visuel, artelinea, artiste, autobiographie, autoportrait, écriture, boris du boullay, cinéma expérimental, création numérique, enfance, monologue intérieur, perdant, quotidien

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