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Sans commentaire, c'est un très Grand

Publié le 10 septembre 2007 par Bernard Suzat
Quatrième couronne pour Federer
Roger Federer remporte, ce dimanche, son quatrième titre à l’US Open. Le Suisse, numéro 1 mondial, s’est pour cela, défait du Serbe Novak Djokovic battu en trois manches 7-6, 7-6, 6-4.
Plus de deux ans que l’Histoire se répète. Pas un Grand Chelem depuis la victoire de Marat Safin lors de l’Open d’Australie 2005 qui n’échappe à la férule de Roger Federer ou de Rafael Nadal. L’édition 2007 de l’US Open n’aura pas dérogé à la règle. Nadal éliminé en huitièmes de finale, c’est Federer qui empoche la mise, remportant là son quatrième Flushing Meadows de rang.
La routine en somme. Un mot qui, pourtant, ne semblait pas appartenir au vocabulaire de son rival du jour, Novak Djokovic. Le protégé de Marian Vajda, nouveau venu dans le Top 3 mondial, ne boudait pas son plaisir à l’idée de perturber le déroulement trop huilé d’un circuit sous domination exclusive suisso-majorquine. Victorieux de Federer à Montréal il y a un mois, le prodige de Belgrade, premier serbe à rallier une finale de Grand Chelem, attaquait donc bille en tête, fermement décidé à mettre le maître sous pression et à le faire déjouer.
Une première alerte d’entrée donnera le ton. « Djoko » avait choisi de faire face. Sans complexe. Une stratégie résolument agressive qui lui offrira le premier break de la rencontre à 5-5. Trois balles de set suivront avant que la nervosité ne le rattrape. Deux double-fautes lui coûteront, dans la foulée, et le jeu et le tie-break (6-7). Pas suffisant pour le décourager. Le service de Federer tombait de nouveau dans son escarcelle à 1-2 dans la deuxième manche. Une avance au score qu’il portera à 4-1 avant de connaître une légère baisse de régime. Trois jeux blancs du numéro 1 mondial achèveront de ruiner son pécule. Une fois encore poussé au tie-break, le Serbe rendait les armes et se retrouvait mené deux manches à rien.
Le dernier opus du duel sera moins disputé. Djokovic, fatigué, commençait à céder du terrain. Trois balles de break sauvées lui laisseront un peu de répit. Pas assez pour renverser la vapeur. Une double-faute – la septième de la rencontre – viendra mettre un terme prématuré à son ultime virée sur le court Arthur Ashe. Couronné pour la quatrième fois de rang à New York, Roger Federer laissait, pour sa part, éclater sa joie. Le Bâlois, non content d’égaler le record de victoires à Flushing Meadows (Ivan Lendl, 27 succès de rang), devenait le premier joueur depuis Bill Tilden à réaliser pareil exploit. Le maëstro, qui remporte là le douzième majeur de sa carrière, égale Roy Emerson et ne pointe plus qu’à deux longueurs de Pete Sampras, homme à battre en la matière.

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