La crampe de l'écrivain est « une dystonie segmentaire qui touche le membre supérieur dominant et plus particulièrement les muscles du poignet et des doigts » (référence )
En tant que telle, elle a un effet déplaisant pour l'écrivain : il ne peut plus écrire... Mais un groupe de chercheurs de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris a peut-être mis le doigt - hem - sur une relation entre des anomalies neuronales et cette fameuse crampe.
Selon le Dr Stephane Lehéricy, directeur du Centre de recherche en neuroimagerie, des analyses montrent que la perte du contrôle musculaire pourrait être d'ordre neuronal, affectant certaines régions du cerveau, et se répercutant sur la main.
Son équipe a ainsi mené une série de tests sur 26 personnes souffrant de ce mal et 26 autres en bonne santé. Rien n'est précisé quant à la qualité littéraire de ce que pouvaient écrire les uns ou les autres, manifestement, cela n'entre pas en compte dans l'étude. Les scanners montrent alors clairement que la matière blanche du cerveau, qui est constituée de fibres blanches myélinisées serait en cause dans la crampe de l'écrivain.
Ces fibres que l'on retrouve dans le cerveau et la moelle épinière présentent donc des anomalies qui gênent la transmission des informations depuis le cerveau et la coordination des gestes. Des symptômes que l'on ne détecterait pas chez les patients en bonne santé donc.
Étant donné qu'il n'existe aucun traitement pour ce mal, une telle information peut s'avérer capitale et nécessite des recherches plus approfondies pour parvenir à l'élaboration d'une solution future. Bien sûr, cela ne garantit pas qu'elle arrivera dès demain, les mécanismes du cerveau restant encore très complexes, mais au moins, on a trouvé l'entrée du canal.
Carpien ?