Avec l'arrivée des nouvelles technologies l'école a commencé une lente et profonde mutation. Si cela restait anecdotique, il y a quelques années, cette mutation avance de plus en plus vite maintenant.
C'est le secondaire qui profite le plus des nouvelles technologies. Pourtant, des professeurs sont encore réfractaires et n'utilisent que peu les nouveaux outils mis à leur disposition. Une réaction qui peut tenir de plusieurs raisons.
Il y a tout d'abord ceux qui ne savent pas bien s'en servir et qui préfèrent conserver leurs anciennes méthodes. D'autres ont simplement peur de se trouver dépasser par les élèves sur ce terrain. Enfin, certains estiment que les méthodes d'enseignement avec les nouvelles technologies ne leur correspondent pas.
En effet, les premières méthodes de travail avec les ordinateurs sont des méthodes anglo-saxonnes et ne sont pas forcément adaptées à l'enseignement à la française. Et cela peut créer un blocage.
Pour autant, un outil reste un outil et peu importe le manuel. Si celui-ci ne nous convient pas il suffit de trouver notre propre façon de nous en servir. Cela sera sûrement un des grands enjeux de l'école numérique en France.
On constate, tout de même chez des professeurs un entrain particulier et une curiosité pour les nouvelles possibilités et perspectives qu'ouvrent ces outils. Des initiatives naissent ici et là. On pourrait évoquer Weblettres, Clionautes, Cyberlangues ou Sesamath.
Quoi qu'il en soit, une chose est certaine l'enseignement va profondément changer. Un changement qu'il ne faut pas redouter mais qu'il faut imaginer dès maintenant pour créer une école plus interactive et attractive.