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La Tête dans les étoiles - 01

Publié le 18 avril 2009 par Vance @Great_Wenceslas

« Les rapidos » forment une série de billets qui, à défaut d'envie, de passion ou d'enthousiasme—même devant des œuvres de qualité - cherchent à dresser un bref portrait de quelques films dont les revendications intrinsèques ou le contexte de visionnage et/ou d'écriture n'appellent pas dans l'immédiat un développement subjectif plus conséquent.

Des rapidos par TWIN

La Tête dans les étoiles - 01
Bridge to Terabithia ***

Un film  de Gabor Csupo (2007).

Visionné sur blu-ray US (non zoné).

Très éloigné de Narnia, le Secret de Terabithia a le gros avantage d'être un film pour jeunes spectateurs qui ne les prend pas pour des imbéciles. Cette œuvre généreuse est avant tout le témoignage de sentiments sincères et d’une ouverture certaine à l'imaginaire via des rapports ambigus à l’imagination selon les uns et les autres. Ce serait déjà très bien mais c'est sans compter un rebondissement inattendu qui vient redéfinir tout le dernier acte. Je défie encore n’importe qui de ne pas se sentir meurtri suite à cette déchirante orientation. En tout cas, c’est l’occasion de nouer une double conclusion filiale permettant à Robert Patrick de trouver l'un des rôles qu'il mérite vraiment et de poser le film comme un joli instant de doux-amer.

Le master haute définition présente une belle texture bien contrastée et l'enveloppe sonore convainc par son quota de détails. Suppléments à l'intérêt variable.

La Tête dans les étoiles - 01
Love actually ****

Un film de Richard Curtis (2003).

Visionné en DVD Z2.

Une production un peu hors normes. Non pas dans sa narration ou sa mise en scène, somme toute des plus classiques, mais par sa capacité à emballer en un seul film les Quatre mariages & un enterrement, Coup de foudre à Notting Hill et autres Bridget Jones – autrement dit, le meilleur de la comédie anglaise depuis le début des années 90 (Richard Curtis était d'ailleurs déjà l'homme derrière le scénario de tous ces films) – pour mieux le digérer et aboutir à une œuvre plus méritante encore que la somme de son propre tout. Sur un modèle de film choral, Love actually tranche des instants de beauté relationnelle et d'intense sincérité, sur fond d'un humour ravageur mais surtout subtil et assez amer. Il y a là dedans quelque chose du chef-d'œuvre inattendu et en devenir, du petit film humble qui fait du bien à l'humanité. Je ne l'ai découvert que très récemment, après les fêtes de Noël, et une chose est sûre : il m'intrigue tant que je suis impatient de le revoir à nouveau.

Copie un peu décevante de la part de Studio Canal (ça ne change pas des habitudes). La bande son tient heureusement la route par contre.

> voir aussi, la chronique de Vance.


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