Magazine Culture

Autant en emporte la femme, de Erlend Loe

Par Mcabon

erlend-loe-autant-en-emporte-la-femme

Marianne entre dans la vie dans un homme comme un loup dans une bergerie, avec des accents de douceur mais le mors aux dents. Pendant le temps de leur liaison, c’est son opinion qui doit triompher. Pas question de laisser cet la sensation qu’il peut la maîtriser. Est-ce de l’amour ou un agréable compagnonnage ? La question taraude l’ouvrage d‘Erlend Loe. Une vie de couple peut-elle laisser la place à un équilibre entre les deux parties pour atteindre l’harmonie recherchée ? La lenteur de la narration, à la norvégienne, nationalité de l’auteur, laisse à penser qu’à l’impossible nul n’est tenu. Mais l’important dans le voyage n’est pas la destination. Entre deux gares, leur vie conjugale déraille comme parfois le livre. Reste quelques moments délicieux au bord de la piscine. Et une histoire drôle, celle de Glenn, l’homme aux lunettes de piscine : « Un type qui n’avait pas de testicules et avait postulé pour travailler à la poste – il était censé commencer à bosser à huit heures du matin, mais n’avait pas besoin de venir avant dix heures vu que les deux premières heures, les autres se grattaient les couilles ». Mes amitiés aux postiers.

L’ouvrage a fait l’objet d’une adaptation cinématographique.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Mcabon 97 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines