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La boîte à livres de Septembre : BADINTER, ZOBEL, DUMAS…

Par Sophiesbox

Chaque mois, je publierais une liste de livres avec critiques.

En ce mois de Septembre, je vous invite à la réflexion avec l’ouvrage d‘Elisabeth Badinter Fausse route, auteur que j’ai découvert lors de ma préparation Sciences Po. Après la réflexion vient la détente avec le dernier volet de la BD des Femmes en blanc et le roman de Marion DUMAS, Y’a pas de mâles!. Pour finir, je vous invite au voyage et au travail de mémoire avec le roman de Joseph ZOBEL, auteur antillais dans le livre La rue Cases-Nègres.

Elisabeth BADINTER : fausse route, 2003, Editions : Odile Jacob

En cette fameuse rentrée des classes pour les plus jeunes, l’envie d’apprendre est à son comble, je vous suggère donc les filles de commencer cette rentrée avec « Fausse route » de l’auteur Elisabeth Badinter, philosophe féministe française qui nous rappelle dans son ouvrage que le féminisme actuel radical suit la mauvaise pente et soumis à ces nombreuses contradictions, conduit les femmes dans l’impasse, voir dans certains cas les ramène 30 ans en arrière…

Alors pour toutes celle qui comme moi prônent l’égalité des sexes sans oublier l’autre sexe, ce livre apporte un renouveau qu’il faut toutefois limiter…. En effet, l’auteur, peu appréciée des sphères féministes radicales, limite son analyse à quelques exemples qui illustrent son propos à merveille, cela va sans dire.

Je lui reproche entre autre de considérer que certains comportements de femmes notamment des féministes radicales qu’elle critique, sont à la fois violent et égaux aux hommes. Etant l’une de ces féministes, je considère qu’il y va d’un même combat et que la plupart des femmes engagées dans le combat contre le patriarcat sont contre la violence faite aux hommes entre autre la prostitution masculine. Elisabeth BADINTER semble dans cette œuvre, livrer un combat aux féministes qui d’après ces dires combattent les hommes en général et non des idéaux ancrés dans notre société. Je pense que de nombreuses féministes actuelles luttent contre certains comportements masculins qu’elles jugent intolérables envers les femmes, mais par le même biais refusent ces comportements chez les femmes (viols, violences, harcèlement, pression, soumission…).

Cependant, comme le dit l’auteur il est dangereux d’attribuer ces comportements aux hommes seuls, en effet, les femmes peuvent elle aussi avoir recours à ces violences et être les dominantes. Il faut lutter ensemble contre le séparatisme, chaque sexe a besoin de l’autre. Penser le contraire, c’est faire « Fausse route ».

BERCOVICI et CAUVIN : Les Femmes en blanc « au diable la varice », janvier 2007, DUPUIS

Dernier volet de la BD des Femmes en blanc, on aime l’esprit de cet hôpital où l’humour est présent du bloc opératoire à la chambre du malade en passant par la salle d’attente… Rien d’extraordinaire à raconter sur ce volet, si ce n’est que cela détend une demi heure…

Et pour continuer à sourire, il reste leur site pas mal fait du tout.

Marion DUMAS : Y’a pas de mâles !, 2007, Editions : Pascal PETIOT

Bon tout compte fait, j’ai un mal fou à me mettre dans l’accro du shopping a une soeur, donc j’ai décidé de vous présenter ce petit livre fort sympathique. L’auteur Marion DUMAS est comédienne, auteur et humoriste. Elle nous raconte dans cet ouvrage les périples de sa vie amoureuse et surtout tous les essais masculins qu’elle a fait mais qui ne l’ont malheureusement pas conduite vers le HDMV (Homme De Ma Vie). Par ces petites scènettes, elle nous rappelle nos pensées de filles célibataires mais également de filles en général. Quelque part, à la fin du bouquin, on se sent mieux… Et ouais, il existe une fille encore pire nous, Merci Marion de nous remonter le moral.

Joseph ZOBEL : La rue Cases-Nègres, 1974, Présence africaine

Joseph ZOBEL est un auteur martiniquais décédé en 2006. Dans son roman, La Rue Cases-Nègres, il décrit la Martinique des années 30, esclavage aboli mais toujours imprégné dans les campagnes. Ce roman a fait l’objet d’une adaptation au cinéma. Non seulement, cet ouvrage nous permet de traverser l’océan atlantique et de passer un moment dans les îles françaises. Mais en plus, il nous rappelle au devoir de mémoire, à toutes ces personnes victimes d’esclavage par les Blancs qui se sont battus corps et âme pour ne pas vivre l’histoire de leurs ancêtres et faire avancer la politique dans leur île pour enfin jouir des droits français.

J’ai tout simplement adoré et je vous le recommande vivement, la littérature étrangère est une source incontestable de savoir et de culture, mais les Antilles à la fois française et loin de la métropole nous enivrent même à plus de 7000 km…


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