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Derniers jours de vacances avec ma boudinette

Par Theclelescinqt

Derniers jours de vacances avec ma boudinette

Les jours filent vite et je n'ai pas pour autant eu l'impression d'avoir fait grand chose.

Mais hier soir j'ai vu après les avoir empruntés les premiers épisodes de ça (cf photo ci-dessus.) Comme vous avez peut-être vécu comme moi dans une grotte les dix dernières années, il faut que je vous rappelle le titre : Desesperate housewives. Car non seulement je vis dans une grotte mais en plus sans la télé, ceci explique peut-être cela.

Et j'ai trouvé ça

Derniers jours de vacances avec ma boudinette
. J'ai ri jaune.

Pas que ça sonnait faux! Oh non, tout cela est vrai, en moins glamour. Ainsi, les DH de ma connaissance ne sont pas pomponnées à 8 heures du matin comme si elles allaient à une réception; leur intérieur n'est pas aussi rutilant (ni aussi vaste!) mais il y a des relents de très gros plausible dans tout le reste.

Je n'ai pas trouvé ça à proprement parler drôle, mais d'une salutaire férocité sociologique à toute épreuve. Il y a vraiment des ménagères toquées du bulbe comme ma belle-mère Bree Van de Kamp. Il y a vraiment des mères célibataires prêtes à tout comme Susan ou Eddy.

A priori, je serais d'après moi un savant mélange de Lynette et de Susan, les deux du milieu sur la photo, la première parce qu'elle a quatre enfants et comment y couper (mais elle est bien trop gourde pour ça, il lui faudrait découvrir les mérites de la bonne raclée fessière pour ses petits trésors), la seconde parce que manifestement ce serait la seule des quatre à bénéficier encore d'un peu de bon sens malgré leur affreuse situation à toutes.

Tout cela ne m'incite guère à faire de vieux os dans cette estimable profession de mère au foyer, plutôt crever. Mais si je n'avais pas besoin d'un feuilleton pour ça, je trouve remarquable qu'au bout de centaines d'années de passages à l'as des destinées féminines, on en fasse un sujet de société.

Evidemment, vous vous dites, au chaud derrière votre bureau et votre fiche de paie, que ces nanas-là ne sont pas obligées d'en passer par là, qu'elles n'étaient pas vraiment obligées d'arrêter de travailler. 

Ca dépend.

Moi qui vous parle j'ai quasiment fait un blog de ces raisons qui peuvent obliger à devenir mère au foyer. Deux seules choses permettent à une femme de ne jamais se poser la question dans notre société actuelle : la volonté chevillée au corps de ne jamais se reproduire (ou très peu) ou bien une petite fortune à disposition. Si ces deux conditions ne sont pas remplies, quelqu'un va devoir se sacrifier. Qui? La future desesperate housewife bien sûr, ou croyiez-vous que je voulais en venir ?

C'est pourquoi mon conseil du jour aux petites dindes qui vont bientôt convoler ou s'installer avec leur tourtereau sera le suivant (ne me racontez pas d'histoires, je vois bien que c'est le printemps, attendu avec impatience par des cohortes de jeunes trentenaires bien sous tous rapports afin de  bénéficier de photos ensoleillées sous des tonnelles ornées de rosiers grimpants faisant de leur plus beau rouge ressortir la blancheur de leur tenue) : parlez partage des tâches avant de  mettre des bébés en route, soyez inflexible, ne commencez pas à tout faire à la maison, restez droite dans vos escarpins ou vos baskets. Restez sourde aux remarques en tout genre. Faites autant mais pas tout. C'est très important.

Vous ne pourrez pas dire que je ne vous avais pas prévenue. 


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