Mais la répartition est encore plus intéressante, si l'on se penche sur les contrats obtenus par les nouveaux travailleurs :
- 30 % sont en CDI
- 29 % en CDD ou CTT, pour une période de 6 mois et plus (on notera que la majorité d'entre eux sont en temps plein, 80 %)
Alors de quelle voie doit-on sortir pour s'en sortir ? IUT et STS, des équivalents bac+3 sont les plus intéressants pour les entreprises. Mais pour ceux qui n'ont pas obtenu d'emploi, le mode de vie est alors très précaire : 47 % sont aidés par leurs proches, 17 % perçoivent les allocations chômage et 14 % le RMI. La crise a frappé, retardant les embauches pour les diplômés 2008. Et ceux de 2009 risquent aussi d'en voir des vertes et des pas mûres.
En outre, cette étude tend à affirmer « le caractère non linéaire des parcours d'insertion de la majorité des jeunes diplômés qui font souvent des allers/retours entre période d'emploi et période de chômage avant d'accéder à l'emploi stable ». Elle a été réalisée sur 1241 inscrits à l'Association, entre les 16 et 20 avril 2009.