Par Bernard Vassor
La répression contre les étudiants de 1229.L’Universitas magistrorum et scholarium Parisiensis,obtint sous Philippe-Auguste en 1200, une charte qui lui donna le privilège d'être jugé par un tribunal éclésiastique. Les membres de l'Université étaient donc considérés comme des clercs. En 1229, des escholiers contestèrent à un cabaretier du faubourg Saint-Marcel, le prix de la chope de vin. Celui-ci appelle à sa rescousse des voisins qui tabassèrent les étudiants. Le lendemain ceux-ci armés de bâtons ont organisé une manifestation contre le tavernier et ses voisins, où ils molestérent tout ce petit monde.
Le prieur de Saint-Marcel demanda à la régente Blanche de Castille de châtier les coupables. La répression par les sergents royaux fut brutale, de nombreux étudiants qui n'avaient rien à faire dans cette histoires tués ou blessés.
Les Maîtres de l'Universdité protestérent auprès de la régente en exigeant réparation contre les coupables des assassinats.
La bonne reine Blanche de Castille refusa de céder à leur demande. Les Maîtres et les escholiers décident donc de sortir de la ville, et d'organiser la plus grande grève de mémoire de Parisien. Sous la pression du pape qui pensait que les études théologiques étaient la plus sûre façon de lutter contre l'hérésie, le roi (qui était encore mineur, la reine ne voulant pas se déjuger) Louis IX décida de payer une amende, et fit jurer aux bourgeois et à l'évêque de ne jamais porter tort aux estudiants de l'Université. La grève se termina ainsi cette année là, donnant droit aux étudiant qui reprirent leurs cours à la satisfaction générale.
Au XV° siècle, sous le règne de François Villon qui participa aux émeutes de 1446. Sept ans plus tard, un étudiant Raymond de Mauregard fut tué par des sergents du Châtelet, ce qui provoqua une très longue grève qui se termina par la condamnation des militaires.