Sur info-culutre.biz, extraits :
Car quoi il fallait s’attendre à un spectacle à tout casser!
Samedi le 11 avril dernier, le Téléphone Rouge prêtait sa scène à un groupe très acclamé ces derniers temps, Karkwa, et également à un petit groupe indie émergent, Final Flash, qui assurait la première partie. (...)
Le groupe a offert une prestation assez courte, peut-être un peu forcé par le désir des fans de Karkwa qui n’en pouvaient plus d’attendre, mais qui a tout de même réussi à en charmer plus d’un. (...)
La soirée fut envoûtante et le bonheur des artistes à être sur la scène était bien visible. Car quoi il y a encore des artistes qui font des spectacles pour le plaisir et non seulement pour l’argent. Pour ceux qui ne le savent pas, Karkwa est apparu sur la scène musicale québécoise autour des années 2000 en participant à plusieurs concours et en atteignant les finales de Cégep en spectacle et des Francouvertes. Depuis, il ont pondu trois albums sous l’étiquette Audiogram et furent récipiendaires en 2008 au gala de l’ADISQ des prix « Meilleur groupe » et « Auteur ou compositeur de l’année ».
En 10 ans, la musique du groupe s’est grandement raffinée et Le Volume du Vent, leur dernière création, est particulièrement excellent. Ils en font d’ailleurs la promotion depuis 2008, soit la date de sortie de l’album. Après une grande tournée au Québec, Karkwa s’est tourné vers la France en janvier dernier pour y présenter plusieurs spectacles. Ils sont revenus au Québec emplis d’expérience nouvelle en avril pour raviver la flamme de leur fan.
C’est donc un Karkwa fatigué mais enjoué que nous avons eu la chance d’écouter. Très planantes et à caractère très improvisé, les chansons qu’ils nous ont jouées étaient pour la plupart tirées de leur dernier album. Somme toute, quelque succès de leur deuxième disque, Les tremblements s’immobilisent, se sont également fait entendre et ils ont, en plus, terminé la séance de manière magnifique en nous présentant une de leur nouvelle composition.
La foule en délire eut également droit à une courte parodie (courte mais excellente!) de Corneille et également à plusieurs commentaires amusants de Louis-Jean Cormier entre les chansons.
Éclairage intense, stroboscope et fumée au bon moment, le tout utilisé habilement dans l’univers parfait que peut offrir le téléphone rouge pour ce type de spectacle, permirent un spectacle à couper le souffle!
Karkwa, c’est à voir et à revoir.
Article et Crédit photos : Alexis Lupien-Meilleur