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Francis Blatte. Le chant du rastaman : hommage au grand Bob

Publié le 25 avril 2009 par Actualitté
Francis Blatte. Le chant du rastaman : hommage au grand Bob Mathieu sapin, qui avait expérimenté le délire éthylique avec Supermurgeman, s'abandonne maintenant à la création d'inspiration cannabique avec Le chant du rastaman, premier tome des aventures d'un loser intégral. Avec le sceau de Bob Marley apposé sur la couverture, on doit pourtant s'attendre à tout et surtout au meilleur. Alors Francis Blatte, on veut devenir un grand et faire des chansons comme Bobby ?
Cet anti-héros avec son bonnet ridicule visé sur la tête et sa guitare qui n'a même pas l'excuse de sonner faux se fait tirer son perfecto vintage par une mamie haute comme trois pomme. La vieille bique, qui répond au doux nom de Yaya Mamoudian, est la propriétaire sénile de la plus grande maison de disque du moment. Quelle aubaine pour Francis Blatte, le seul et unique détenteur d'une mélodie inédite dont Bob Marley lui a révélé le secret dans un moment d'ivresse hallucinogène. Saint pétard a parfois du bon... Francis Blatte. Le chant du rastaman : hommage au grand Bob L'affaire serait déjà dans la poche si Gilbert Mamoudian, le neveu de sa tante, ne tentait pas de revendre sournoisement l'entreprise familiale à la concurrence chinoise. Et si Francis n'avait pas ramassé la catastrophique Paulette Stravinsky, étudiante en sociologie le jour et Catwoman en carton la nuit. Héroïne sans but précis, elle s'est mise en tête de pourrir la vie de notre rastaman. Tout simplement.
Chaque chapitre porte le nom gentiment francisé d'une chanson du grand Bob et on peut même retrouver la playlist sur un blog dédié. Lire et se laisser bercer par Roots, rock, reggae ou Sun is shining... Que du bonheur ! Certes, on a toujours pu écouter de la musique et lire en même temps. Mais là, sonorités rastas et bulles riment à merveille, alors pourquoi se priver.
Si vous ne connaissez pas encore cet auteur, il est peut-être temps pour vous de piquer une tête dans son univers délirant. Il revisite par exemple la vie de Bob Marley dans des mises en scènes hautement improbables. Le chanteur fait casser la gueule aux gens de radios pour qu'ils passent ses musiques... Franchement, est-ce Jamming avait besoin de ça pour flirter avec les ondes ? Et est-ce qu'on a besoin de vous en dire plus pour vous convaincre ?
I wanna jam it with you
we're jammin', jammin'
And I hope you like jammin' too...

Plus d'extraits à cette adresse.
Francis Blatte. Le chant du rastaman, par Mathieu Sapin, publié chez Dargaud, 10,40 €.

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