Malavita racontait les déboires de la famille d’un mafieux américain bénéficiant d’un programme de protection des témoins, parachutée dans la campagne française. Dans Malavita encore on retrouve la même famille quelques années plus tard, toujours sous la protection du FBI.
Après 4 ans, j’ai eu le même plaisir à renouer avec les Blake. Le paternel, tourmenté par sa pseudo carrière d’écrivain de polar, peine à avancer dans l’écriture de son nouveau roman. Lui, que son entourage ne prend pas au sérieux car il n’a jamais lu un livre de sa vie, découvre enfin la littérature en se plongeant avec passion dans Moby Dick. Son épouse Maggie, de son côté, décide de s’émanciper en se lançant dans la restauration, non sans créer certains remous chez la concurrence. Quant à leur deux enfants, ils ont maintenant quitté la maison et tentent tant bien que mal de mener une existence à peu près normale.
L’écriture de Benacquista est savoureuse. Tout comme dans le premier volet des aventures des Blake, on sourit souvent pendant la lecture de Malavita encore. Chaque membre de la famille a droit à ses déboires et, souvent malgré eux, leur passé de mafieux les suit constamment. L’humour de l’auteur rend certains passages particulièrement délicieux mais les dévoiler ici vendrait trop de punchs. À peine quelques longueurs avec une ou deux intrigues, sinon, c’est du même calibre que Malavita. À quand le film?
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble