Cette jeune américaine s’est fait connaître en chantant devant sa webcam des reprises de variété internationale, avec comme seul outil sa guitare et sa jolie voix. Rapidement sa page MySpace explose et ses vidéos sur Youtube sont visionnées plus d’un million de fois (notamment sa reprise “Umbrella” de Rihanna). Des internautes du monde entier la soutiennent et lui transmettent des messages d’encouragements. Quelques mois après, elle passe à la télévision puis finalise un contrat chez Hollywood Records (Universal) qui lui produira son premier album.
Un véritable conte de fée pour cette artiste libre. Mais surtout une magnifique opération marketing.
Selon le quotidien Wall Street Journal, Marié Digby aurait signé pour le label en 2005… soit 2 ans avant son heure de gloire ! Sa communauté de fans est sous le choc : sa passion pour l’artiste était liée à son amateurisme. Loin de remettre en question son talent, elle se sent trompée par ce buzz monté de toutes pièces. Pour la major, la stratégie de promotion est plus que payante puisqu’à faible dépense, bénéfice maximum.
Marié Digby s’est-elle indignée de la tromperie dont-on l’accuse ? Quelle importance. Détesté ou adulée, elle est aujourd’hui une “star” et vendra des milliers de disques. De quoi refroidir l’engouement des amateurs de musique croyant aux réseaux sociaux comme un outil juste pour l’émergence de réels talents indépendants.