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L'Inde, un marché d'avenir pour les éditeurs anglophones

Publié le 27 avril 2009 par Actualitté
Si les États-Unis et l'Angleterre accusent le coup dans les ventes de livres, avec des volumes en baisse, légère, mais tout de même, on constate aussi que les montants diminuent. Ainsi, pour 2008, les 24,3 milliards $ du marché aux USA représentent 2,5 % de baisse et pour les 3 milliards £ de l'Angleterre, c'est une chute de 6 %.
L'Inde, un marché d'avenir pour les éditeurs anglophonesMais le troisième plus important secteur pour le livre anglophone, l'Inde, est lui en plein essor. Selon des analyses effectuées par UK Trade & Investment, qui s'est basé sur des données recueillies durant la Foire du Livre de Londres ainsi que les données de la Publishers Association, le secteur pesait 1,25 milliard $ en 2007.
Et la moitié de ce chiffre revient à l'édition de langue anglaise. Et chaque année les chiffres augmenteraient de 10 % : à titre de comparaison, le marché chinois valait 7 milliards £ en 2007. Mais son marché de langue anglaise reste inférieur, puisqu'il compte pour 10 millions £. Une situation qui n'étonne finalement pas les analystes qui considèrent les quelque 350 millions de personnes qui parlent anglais en Inde.
Une nouvelle finalement positive et plus encore pour les éditeurs. Random House expliquait ainsi que pour The Lost Symbol et son tirage de 6,5 millions d'exemplaires - États-Unis et Angleterre confondus - plus d'un demi-million partira pour les territoires d'outre-mer, Afrique du Sud et Inde comprises, un record. La directrice de la Foire du livre abondait en ce sens, expliquant à quel point l'Inde est un marché à la croissance exceptionnelle.
D'ailleurs, les éditeurs eux-mêmes ont constaté que la Foire avait coïncidé avec une poussée des éditeurs occidentaux vers une augmentation de l'activité en Inde. Ce n'est pas que les gens s'intéressent soudainement aux livres ou à la lecture, mais plutôt que les intérêts ressemblent de plus en plus à ceux que l'on peut avoir en Occident, estime Random House.
« Il existe une curiosité des auteurs et du processus d'écriture, basé sur un véritable intérêt littéraire », estime Simon Littlewood, directeur international de Random House.

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