Durant les quelque 45 minutes de trajet quotidien qui séparent son domicile de son lieu de travail, c'est-à-dire de Brooklyn à Times Square, il a écrit 400 mots par trajet, au cours des deux dernières années. Pour aboutir à 100.000 mots, d'un roman qui serait aujourd'hui un best-seller en Pologne et en Angleterre. En tapant directement dans le logiciel Word intégré au smartphone, il a pu régulièrement synchroniser son travail avec son ordinateur pour effectuer les sauvegardes essentielles. Peter s'était fixé d'arriver à écrire 1000 mots par jour, mais n'aura pas atteint son objectif.
Pourtant, il reconnaît avec gratitude que son « téléphone a vraiment changé ma vie, car cela signifie que je peux écrire n'importe où et n'importe quand ». Heureuse chose pour quelqu'un que la vie moderne privait de sa passion.
Si concrètement, c'est son quatrième roman écrit, c'est le premier aujourd'hui publié, et attention, pas par n'importe qui : Random House. Placé chez cet éditeur par un agent qui avait confiance en son talent et son texte, le voilà désormais un homme heureux...
